Épisode 153 : 3 questions à se poser en 2024

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En 2024, posez-vous ces 3 questions

Bonne année et bienvenue dans ce podcast si vous nous rejoignez !

Hé hé ! Allez, si vous écoutez La Matressence, c’est que vous êtes prêt ou prête à entrer dans le monde de la parentalité ou bien que vous êtes déjà dans le cœur de ce tumulte bouillonnant, merveilleux, mais éreintant. La matrescence, pour faire court, c’est la contraction des mots maternité et adolescence pour expliquer la naissance d’une mère sur le plan psychologique, physiologique, neurologique et sociétal. On explore le changement d’identité qui s’opère chez nous, les parents, parce que la patrescence, ça existe aussi. Je m’appelle Clémentine Sarlat et avant devenir chef d’entreprise presque par accident et podcasteuse à presque plein temps, j’ai été pendant 7 ans journaliste sport à la télé, dont vous m’avez peut-être déjà aperçu dans votre télé, quand je parlais de rugby ou de tennis.

En juillet 2018, j’ai quitté mon CDI et ma vie parisienne après l’arrivée de ma première fille en n’ayant aucune idée de ce qui m’attendait. En mars 2019, j’ai créé ce podcast « Depuis chez moi à côté de Bordeaux » pour trouver des réponses à mes questions de jeunes mamans et au bouleversement majeur que je venais de vivre. Trois enfants rapprochés plus tard, ce podcast « La Matrescence » se développe pour vous accompagner, vous faire rire, vous faire pleurer un peu, mais surtout pour vous faire découvrir de nouveaux horizons en tant que parent. Rien n’est laissé de côté, je vous le promets. Embarquez avec moi pour une expérience intense, promis, vous en ressortirez différent et j’espère plus aligné avec vous-même. Si, dernière chose, abonnez-vous sur votre plateforme d’écoute, c’est le meilleur moyen de donner de la visibilité à ce podcast. Mille merci, let’s go !

Hé hé ! Salut, c’est la nouvelle année et je vous ai concocté une petite surprise. Nous vous avons préparé un super guide pour démarrer cette année 2024 en beauté. J’avais besoin d’un coup de pouce et je suis sûre que vous aussi. Pour pouvoir télécharger ce guide, rendez-vous sur le site www.lamatressence.fr, il suffit juste de rentrer votre mail et vous aurez la version PDF. N’hésitez pas, vous allez voir, c’est un très joli guide avec 6 pages, avec plein de couleurs, 3 questions dont on va parler aujourd’hui qui sont résumées dans ce petit guide. Ça va accompagner cet épisode. Je vous encourage à vous poser tranquille si vous écoutez cet épisode. Personnellement, j’écoute souvent en voiture, donc je sais que c’est compliqué ou en train de faire la cuisine. Mais si vous pouvez, prenez le temps de télécharger le guide avant.

Le lien est dans les notes de l’épisode. Et vous allez voir, ça va grandement vous aider pour démarrer cette année 2024. Déjà, bonne année de vive voix, parce qu’on est déjà à la moitié de janvier, et bienvenue dans ce podcast si jamais vous nous rejoignez pour la première fois. Alors 2024, pour moi, ça signifie une belle page blanche, je peux le dire. Je peux enfin mettre dans le rétro les premiers mois extrêmement difficiles de 2023. J’en parle dans le dernier épisode de décembre, mais début 2023, il y a exactement un an, j’ai été diagnostiquée en dépression sévère et j’explique dans cet épisode sur les huit liens qui ont changé ma vie, comment j’ai sorti la tête de l’eau et aujourd’hui, je ne suis plus sous médicaments. Ça m’a pris trois, quatre mois pour y arriver.

J’ai donc plein d’envie, d’ambition, de projet, de peps pour attaquer cette année 2024. Je pense que vous l’entendez dans ma voix. Si vous ne ressentez pas du tout cette excitation de la nouvelle année, sincèrement je compatis. J’ai eu exactement la même sensation que vous en 2023. En revanche, sachez qu’au printemps, personnellement j’avais eu un énorme regain d’énergie et de motivation. On est cyclique, ne l’oubliez pas. On fonctionne aussi avec la nature. En ce moment, c’est l’hiver. Donc, prenez votre temps pour hiberner, ralentir et nourrir des idées que vous pourrez mettre en application au printemps. Mais justement, cet épisode, si vous êtes dans ce brouillard-là, va vous guider et vous aider à lever un petit peu de ce nuage épais qui peut être autour de vous, à l’intérieur de votre corps ou dans votre tête.

Je le dis, si vous avez encore besoin de guidance . Je dis guidance, je crois que c’est un anglicisme très fort. Si vous avez besoin d’accompagnement, surtout, n’hésitez pas à aller télécharger le guide qu’on a préparé parce que là, ce sera beaucoup plus clair, beaucoup plus précis pour pouvoir répondre aux trois questions dont je vais vous parler dans cet épisode. Petite précision, surtout si vous êtes encore en postpartum immédiat ou postpartum long, moi je dirais même qu’on l’est toute la vie, parce qu’on l’est toute la vie après la naissance, le postpartum c’est après la naissance. Mais si vous êtes dans les trois premières années de vie de votre enfant et que vous êtes toujours avec cette sensation de brouillard, déjà, sachez que c’est normal, d’accord ?

Les études sur le cerveau le montrent, ça met au moins deux ans à ce qu’on retrouve un certain équilibre au niveau neuroscientifique et ensuite prenez votre temps. Cet épisode je pense sera précieux pour vous sortir un petit peu et vous aiguiller, pour voir avec plus de clarté l’année qui arrive. De mon côté, je vous disais, j’aborde vraiment 2024 avec une pêche inouïe, je pensais jamais que j’aurais pu dire ca avec 3 enfants en bas âge, je viens de couper 2 semaines entières pendant les vacances de Noël? J. e suis partie une semaine au ski et ensuite une semaine où on est resté tranquille en famille. J’ai gardé mes enfants, même si elles ont été un petit peu gardées par papi et mamie à un moment pour que avec mon mari, on puisse aller s’échapper quelques jours dans le Pays Basque.

Et c’est fou la sensation de respiration et de motivation que ça m’a donné. Donc, moralité, ralentir. La plupart du temps, ça permet forcément de reprendre sa respiration et d’y voir plus clair. On a besoin de temps de pause, on a besoin de temps de repos. Je sais que la plupart des personnes qui écoutent sont sûrement salariées et ont en moyenne cinq semaines au minimum, en tout cas. Moi, j’ai la sensation que cinq semaines, ce n’est absolument pas assez pour arriver à vivre une vie un peu plus épanouie et zen. Mais bon, ce n’est pas moi qui fais le système de travail en France et qui planifie les cinq semaines pour les salariés. Mais en tout cas, si vous avez le choix dans votre emploi du temps, prenez du temps pour vous. C’est très important.

Donc j’ai pu reprendre des forces, mes enfants commencent à mieux dormir et je sens qu’il y a des effets. Je touche du bois, je sens que je me tire une balle dans le pied en disant ça, mais quand même il y a une grande amélioration. Normal, ma dernière à presque deux ans, ma deuxième à trois ans et demi, même si à trois ans et demi c’est encore compliqué, c’est encore haché. Mais on va pas se mentir, six ans de sommeil haché, et ben ça perturbe. Je ne saurais pas comment le dire autrement que ça perturbe, ça vous met par terre, ça vous met en difficulté, ça vous fait être l’ombre de vous-même. Mais aujourd’hui, je suis à nouveau pleine de peps et je repars dans le game, comme on dit. Même si je vous dirais sûrement dans six mois quand je dormirais peut-être enfin.

En fait, pas du tout. Au mois de janvier, j’étais quand même lessivée. Je suis quand même fatiguée, mais c’est mieux. Il faut trouver du positif dans les situations.

Allez, et cette année, j’avais envie de relever un défi. J’avais envie d’aller un petit peu plus loin avec ce podcast et de vous proposer un épisode personnel le mardi. Donc, c’est ce que vous faites aujourd’hui, vous écoutez le mardi. D’habitude, ça sort le vendredi et aussi un épisode le vendredi où j’interview un ou une experte. Et ce sera comme ça chaque semaine. Il y aura donc huit épisodes de La Matrescence en 2024 par mois. Pour vous aider à vous sentir moins seul et à traverser la parentalité, de manière à vous sentir beaucoup plus aligné avec vous-même. Enfin, en tout cas, c’est mon but et j’espère sincèrement que mon cheminement pourra vous aider.

Je vous propose aujourd’hui donc, dans cet épisode, de vous pencher sur trois questions très importantes en ce début d’année, autant pour vous que pour votre famille. 

  1. Quel est mon mot pour englober tous mes objectifs?

La première concerne le fameux mot qui va définir votre année. Si vous avez imprimé le petit guide, vous l’avez au tout début avec un grand encart blanc pour pouvoir écrire ce mot, écrivez-le en gros. Donc prenez votre temps si vous avez du mal à voir un mot émerger. Réfléchissez à ce qui vous vient à l’esprit quand vous visualisez 2024. Je vais vous parler de mon exemple, ça vous donnera peut-être des idées. Je l’ai dit fin 2023 et moi j’ai choisi le mot stabilité. Pour 2023, j’avais choisi le mot briller. Ça a été le révélateur de mon année, d’ailleurs. Et donc, cette année, j’ai choisi le mot stabilité.

Ça paraît ultra chiant comme ça, mais j’ai tellement dans vécu le chaos ces dernières années que j’ai besoin de cette stabilité pour grandir, pour m’épanouir. Je vous fais un petit topo. Depuis 2017, où je suis devenue mère pour la première fois, j’ai accouché de ma première fille, j’ai dans la foulée déménagé à Bordeaux, j’ai quitté mon CDI dans un milieu prestigieux à France Télévisions où je présentais une émission prestigieuse. Pour plein de gens, c’était une folie de faire ça. J’ai galéré, on va pas se mentir, pour trouver ma prochaine aventure professionnelle. J’en reparlerai dans un épisode. J’ai enchaîné deux bébés en 17 mois. J’ai vécu une pandémie, comme vous tous et vous toutes. Ça fait bientôt quatre ans, c’est fou quand même. J’ai vécu un burn-out.

J’ai lancé ce podcast qui a eu un succès que je n’avais absolument pas anticipé et qui m’a fait prendre un virage à 180 degrés dans ma vie pro. Et je suis hyper reconnaissante de ça. Et puis, j’ai eu à affronter le plus gros défi de ma vie de parent en devenant mère célibataire pendant à peu près neuf mois, avec trois enfants toutes petites. Ça a été le cataclysme de ma vie dont je suis sortie aujourd’hui. J’ai sincèrement cru que je ne m’en relèverais jamais. Et pourtant, la preuve en est, j’ai pu. Et puis surtout, on a réussi plusieurs mois après à réunir notre famille de cinq et surtout à se remettre ensemble avec mon mari pour le meilleur, j’espère. En tout cas, pour l’instant, c’est vraiment le meilleur. Ça aussi, j’en parlerai.

Je ne sais pas si j’en parlerai en grand détail, mais en tout cas j’essaierai de revenir sur cette période avec un petit peu plus de clarté et de recul, parce que je sais que je ne suis pas la seule à vivre ça. Et si je peux donner un peu d’espoir, pas forcément qu’on puisse se remettre ensemble, mais que la vie peut être belle quoiqu’il arrive après un événement très difficile. Donc rien qu’en dix ans, je trouve que ça fait beaucoup de changements pour une seule personne en si peu de temps, en six années. Donc voilà pourquoi aujourd’hui, je le sens, j’ai besoin de cette habileté pour grandir et pour m’épanouir. Pour moi, c’est assez facile ce mot. De l’avoir trouvé, je veux dire, il est venu très naturellement.

Donc pour vous, pour votre mot, prenez ce qui vous vient vraiment à l’esprit, ce qui vous fait sens pour vous, et ensuite faites-le rentrer dans trois catégories. La catégorie professionnelle, la catégorie santé-bien-être, et la catégorie relations personnelles. Encore une fois, si vous avez téléchargé le guide, si ce n’est pas le cas, allez-y, faites-le cliquer sur le lien. Vous avez ces trois catégories qui sont déjà proposées et vous pouvez ensuite écrire et prendre des notes. Donc moi, dans la première catégorie, côté stabilité avec mon mot, côté pro, eh bien, ça veut surtout dire développer de manière sereine ce podcast. Et en 2024, j’arrive très bien à visualiser tout ce que je vais mettre en place pour le faire avec des process clairs et définis.

Je vais le rappeler très rapidement, mais moi, j’ai fait des études, donc j’ai une licence d’histoire et un master de journalisme. Autant vous dire que je n’ai aucune compétence pour être chef d’entreprise et c’est ce que je suis aujourd’hui. Et je veux vraiment personnifier ça dans ma vie, être chef d’entreprise à ma sauce, à manière. Avec la vraie capacité d’allier vie pro et vie perso et d’avoir cette liberté que m’offre l’entrepreneuriat.

Et donc pour ça, il faut que tout soit cadré, soit clair et qu’il y ait des bons process en place. On veut aussi agrandir la team de la Matrescence avec deux personnes de plus si jamais vous faites partie des catégories de gens qu’on veut embaucher, enfin en tout cas avec qui on veut travailler, n’hésitez pas à aller sur le mail hello@lamatrescence.fr parce qu’on veut créer du contenu différent et reprendre vraiment un rythme de travail cadre. On a besoin d’un ou une CM avec des compétences très précises et d’un ou une monteuse pour faire tous nos contenu vidéo pour les réseaux sociaux avec ce podcast. Voilà, le cadre de travail aussi, c’est de basculer sur une semaine de quatre jours.

Vous voyez, sur la stabilité, c’est que vraiment, tout est clarifié dès janvier, même si ça prend du temps de se mettre en place et que ça peut commencer par le chaos. Mais il faut passer par là pour qu’ensuite, ce soit stable et que je puisse être sur un rythme qui me dégage du temps et qui fait que je vais être en avance sur mon travail et pas dans le jus, comme je le suis en permanence. Donc le vendredi, je ne travaillerai pas, ce sera ma journée pour moi parce que j’avais tendance à caler des rendez-vous perso un petit peu partout dans ma semaine. C’est vraiment la belle liberté que nous offre l’entreprenariat, mais ça peut être aussi le piège. Et du coup, ça a décalé tout ce que je faisais.

Et donc maintenant, vendredi, ce sera là où je mets mes rendez-vous et ce sera là où s’il y a besoin de faire les rendez-vous pour mes enfants, ce sera le vendredi et ce ne sera pas ailleurs dans ma journée. Ensuite, la stabilité du côté santé et bien-être pour moi, ça va être prendre enfin soin de mon périnée. Oui, parce qu’en fait ça me bloque clairement dans ma reprise constante du sport à haute intensité, je ne peux pas faire ça, je ne peux pas courir, je ne peux pas faire de jumping jack, si vous voyez ce que c’est, je suis incapable de faire des mouvements qui demandent d’engager très fort le périnée et de sauter.

Avoir des enfants, même avant d’avoir des enfants plus précisément, mon périnée c’était déjà une catastrophe et c’est très drôle parce que j’ai lu un article dans Mediapart il y a deux jours sur la santé des périnées des femmes et les chiffres sont édifiants en fait. 30% des femmes ont un périnée qui ne fonctionne pas bien et je trouve ça hallucinant que ce soit pas un sujet dont on parle plus parce que c’est un sujet vraiment important. Je ne veux pas me retrouver à 50 ans à avoir une incontinence permanente et avoir une descente d’organes. Donc, j’ai eu trois enfants rapprochés, mon père aîné a pris cher. Et à chaque fois que je tousse, si je suis très honnête, je me fais pipi dessus.

Heureusement, je suis très peu malade, donc ça m’arrive peu souvent, mais je ne fais pas de sport à haute intensité pour ça aussi et parce que je veux le préserver. J’y fais attention, mais je ne travaille pas dessus. D’ailleurs, petit aparté, il y a un épisode génial avec Sabrina qui est kiné sur le périnée. Son compte sur les réseaux sociaux, c’est SabSanté. C’est l‘épisode 80 si vous voulez l’écouter. Il est passionnant, si vous voulez tout savoir sur votre périnée. Surtout si vous avez des filles, pouvoir leur expliquer l’importance de leur périnée. Mais si vous avez des garçons aussi, puisque les garçons ont un périnée. Alors ensuite, côté santé, j’ai l’ambition de faire trois cours de sport par semaine. Je veux continuer à aller une fois par semaine chez Dynamo.

J’avais voulu le faire cette semaine, vous voyez, mon intention elle a raté, mais il neige et j’y vais en vélo d’habitude chez Dynamo et là je ne pouvais pas du tout le faire. C’était trop risqué, trop glissant. Improbable qu’il neige à Bordeaux, ça n’arrive jamais. Bon, cet objectif, normalement, j’arrive à le remplir, donc ce n’est pas un souci, ce n’est pas difficile pour moi. Ensuite, je vais faire un cours avec la plateforme en ligne de Temé Studio. C’est Ludivine qui a été mon invitée dans ce podcast, qui a créé cette plateforme spécifiquement pour les femmes, et j’ai beaucoup parlé du périnée. Temé Studio est adaptée pour vous, si vous êtes enceinte, si vous êtes en postpartum immédiat, si vous êtes une mère active, une femme active.

Vraiment j’adore, c’est très très court, c’est 18 à 20 minutes ces entraînements et je peux vous dire ça brûle. J’en ai fait un hier, j’ai mal aux fesses. Et j’ai envie de pouvoir placer un cours de yoga en présentiel avec mon amie Clarisse, mais c’est le mardi soir et souvent mon mari est en déplacement le mardi, mais il faut que j’arrive à m’organiser. Je pense que c’est largement faisable, en plus de tous mes trajets quotidiens à vélo. Si vous êtes comme moi et que vous étiez très sédentaires après les confinements et après vos grossesses, commencez par des petites choses, allez marcher, montez les escaliers, prenez votre vélo. Sortez de cette sédentarité dans laquelle on s’est tous engouffrés et qui nous fait beaucoup de mal à notre santé.

Par exemple, là, j’ai écrit tout cet épisode en étant sur mon tapis de marche. Je ne le fais pas quand j’enregistre parce que ça fait trop de bruit, mais ça a été le meilleur investissement de mon année 2023 pour ma santé. Vraiment, j’adore. Il n’est pas génial mon tapis, j’aurais voulu en acheter un autre, tant pis, c’est pour ça que je ne vous le recommande pas celui que j’ai pris, mais faites votre benchmark, cherchez sur les plateformes et vous verrez, si vous travaillez depuis la maison, c’est vraiment super. J’ai investi aussi dans un bureau qui se lève, un bureau où je peux travailler debout et qui se descend quand j’ai besoin d’être assise. Voilà. Ensuite, le troisième point, c’est la stabilité côté relations personnelles.

Extrêmement important, cet aspect-là. Pour moi, ça veut dire continuer d’aller en thérapie, de mon côté. J’y vais à peu près deux fois par mois, parfois un peu moins. Il y a eu des périodes où j’y allais toutes les semaines. J’aurais même voulu y aller tous les jours si j’avais pu, tellement je me sentais au fond du seau. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Par contre, je veux continuer d’explorer mes blessures en tant qu’enfant et de démêler tout ce que je ressens et les réactions disproportionnées que je peux avoir parfois, qui sont très souvent liées, oui, à ma fatigue, mais surtout liées à des traumatismes non résolus de mon enfance. Et donc j’ai envie de comprendre d’où ils viennent et comment les apaiser, les gérer et les guérir pour être beaucoup plus sereine.

Franchement c’est le jour et la nuit par rapport à il y a un an, je vais vraiment mieux, mais c’est encore là. Mais je sens que je suis une mère beaucoup plus zen, beaucoup plus calme depuis que j’ai entrepris ce travail-là. Même si, comme pour beaucoup de choses, pour atteindre de la stabilité, ça vous met dans le chaos pendant une petite période. Ça remue beaucoup de choses, donc c’est pas simple d’aller en thérapie. Je sais que beaucoup de gens ont peur d’y aller. Mais pour moi, en tout cas, parce que j’ai trouvé la bonne personne, c’est génial. La deuxième chose que je veux faire pour mes relations personnelles, c’est continuer d’aller en thérapie de couple deux fois par mois. Ça, c’est non négociable.

Alors des fois, évidemment, il y a des variantes, mais en vue de nos emplois du temps, on y va deux fois par mois depuis le mois de juin. C’est sincèrement le jour et la nuit depuis qu’on a cet espace ensemble, où pendant deux heures on peut échanger et se comprendre de manière sereine. C’est pas simple, je vais pas vous mentir, il y a des sessions où on sort, c’était très intense et on a peut-être même pas envie de se parler tellement ça remue de choses, mais on continue de se parler. Et d’autres où c’est… Magique, on ressort de la session, on est hyper connectés et ça dénoue énormément de tensions. Ça va bientôt faire dix ans qu’on est ensemble, on en a accumulé du ressentiment, de la colère, des incompréhensions. Et la thérapie, ça permet de tirer le fil et de reprendre tout ça.

On a surtout subi un gros trauma, plus ou moins, mais quand même, vu nos histoires personnelles, tous les deux, de notre séparation. Ce n’était pas ma décision, donc forcément, ça a été très dur pour moi. Mais ça ne veut pas dire que ce n’était pas aussi violent pour mon mari. Ça, ça lui appartient. Donc, ensemble, on travaille là-dessus. Et en vrai, c’est un travail passionnant à faire, vraiment. Je pense qu’on devrait accorder beaucoup plus de temps à faire en sorte d’avoir des relations saines. On le sait aujourd’hui, les études le prouvent. Votre indicateur numéro un de bonheur, c’est les relations que vous avez autour de vous. Donc ce soit votre famille, votre conjoint ou votre conjoint. Vos enfants, vos parents, c’est eux qui déterminent le plus.

C’est pas comment vous dormez, comment vous mangez, ce que vous lisez, c’est vraiment avec qui vous interagissez au quotidien, donc ça vaut le coup de prendre le temps. Je ferai aussi un épisode là-dessus, je vous promets, mais c’est pas le thème du jour. Petit aparté, vous me demandez souvent comment trouver un ou une thérapeute, psychologue, comment je fais ? Moi c’est très simple. C’est ce que j’ai fait pour ma thérapeute de couple. Je vais sur Doctolib, je regarde les thérapeutes autour de moi, un rayon quand même assez grand, je n’habite pas Bordeaux même, donc je prends jusqu’à Bordeaux, et je regarde comment ces personnes ont été formées. Pour moi, c’est le plus important, en fait. C’est pas tellement leur expérience, tout ça.

Je peux donner leur chance à quelqu’un qui est jeune, il n’y a pas de souci. Par contre, comment ils ou elles ont été formés, c’est très important. Il y a énormément d’études scientifiques qui sont sorties sur les thérapies du comportement, sur comment on guérit les traumatismes, sur toutes les thérapies brèves, en fait, qu’on peut avoir à notre disposition aujourd’hui. Je suis i. Intimement persuadés que tout thérapeute devrait être formé à la théorie de l’attachement. Donc, vous pouvez le voir, ça, en fait, dans leurs formations, dans leurs expériences ou s’ils ont un site web. Et pour moi, c’est ça qui détermine si ça va être un bon fit ou pas, pour moi, le ou la thérapeute. Ça peut être n’importe quoi pour vous.

Renseignez-vous un peu sur ce que vous avez envie de faire en thérapie. Mais pour moi, c’est vraiment ça qui est important. Donc, petits conseils Ensuite, la dernière choisie par rapport à mes relations personnelles, je veux avoir énormément de stabilité dans ma capacité à voir mes amis. . Je sais que j’en ai déçu certaines récemment et ça me fait mal au cœur, mais j’ai fait comme j’ai pu, parce que c’est vraiment un défi pour moi. Je vais être très honnête, en étant séparée, Pendant neuf mois, j’ai naturellement eu de l’espace pour voir mon entourage, mes amis, quand mes enfants n’étaient pas avec moi. Pendant six mois, j’étais en garde dite classique, donc j’avais vraiment peu de temps, mais j’avais un week-end sur deux.

Ensuite, j’ai eu trois mois où j’étais en garde alterné, donc là j’avais 50% de mon temps, même si on ne faisait pas une semaine, on faisait plusieurs jours par semaine. J’avais 50% de mon temps à dédier à moi ou à mon entourage ou à mon travail. Donc c’était bien plus facile. Mais alors que maintenant, qu’on est re à 100%, une famille ensemble, c’est très difficile d’avoir de la régularité pour moi. Ça demande beaucoup plus d’intention, de planification et c’est vrai que c’est dur. Je sais que je ne suis pas la seule à vivre des amitiés chamboulées après l’arrivée des enfants.

Donc si vous êtes dans cette situation et que vous sentez mal, c’est pas que c’est pas de votre faute, c’est que c’est dur la période de la toute petite enfance, c’est pas simple. Et parfois on est submergé et on n’arrive pas.

Mais en tout cas voilà, aujourd’hui c’est une de mes intentions et c’est ce que je veux faire donc je sais que ça va bien se dérouler parce que j’ai de la clarté autour de ça, voilà. Donc, je reprends la première question. C’est simplement, quel est le mot que vous voulez qu’il définisse votre année 2024 ? Et à l’intérieur de ce mot, vous le divisez en trois catégories. La catégorie pro, la catégorie de la santé et du bien-être et la catégorie de vos relations personnelles. Deuxième question. Et c’est peut-être la plus importante pour moi, cette deuxième question, en vrai. Pour une raison très simple, c’est que je trouve qu’en tant qu’adulte, on ne se pose jamais cette question. Alors, c’est quoi ? Je vous fais un petit teasing là. C’est qu’est-ce que je veux apprendre de nouveau cette année ?

2. Qu’est-ce que je veux apprendre en 2024?

En fait, je n’arrive pas à comprendre parfois pourquoi on a tendance à penser qu’on doit tout savoir, qu’apprendre, c’est réservé aux enfants, alors que nous sommes des êtres conçus pour étancher notre soif d’apprendre. Donc pour moi, cette année 2024, je vais vous montrer ce que je veux faire. Je veux apprendre à mieux cuisiner ou en tout cas à cuisiner des plats différents et meilleurs pour ma santé. Si j’ai appris une chose dans toutes les lectures que j’ai eues, c’est le rôle fondamental de l’alimentation. Ce que ça fait sur notre cerveau, ce que ça fait sur notre corps, sur notre fatigue, sur notre récupération, sur notre système nerveux, sur notre digestion évidemment. Et donc, c’est vraiment quelque chose qui est beaucoup plus automatique aujourd’hui.

Je mange énormément d’épinards, de brocolis, Je pensais que jamais de ma vie, j’aurais pu dire que je mangerais ça tout le temps, des sardines, du thon, du saumon. Je mange des bonnes huiles, je cuisine avec des bonnes huiles. Pendant dix ans, j’ai été intolérante au lactose et au gluten. Je l’ai réintroduit et ça va, mais j’essaie le plus possible d’éviter le gluten. Vraiment, ça ne me réussit pas. Le lactose, beaucoup mieux. Donc ça, j’ai une petite addiction au fromage, c’est compliqué. Mais bref, voilà, c’est mon but. Et donc, pour ça, qu’est-ce que je mets en place ?

J’ai déjà regardé des mini-stages de cuisine en présentiel pendant certains week-ends. Je l’avais déjà fait en 2019 et j’avais adoré.

C’était avec Émilie Boreglione qui a fondé le site C’est Si Bon Nutrition. Je le dis parce qu’elle fait des formations en ligne. Elle est naturopathe, mais elle fait aussi à Bordeaux en présentiel et c’est génial. Vraiment, j’avais beaucoup appris grâce à elle, notamment à utiliser un cuiseur et à cuisiner à la vapeur et à reprendre tous les fondamentaux. Donc ça c’est mon but de l’année 2024, ce que je veux apprendre. Et la deuxième chose, c’est pas obligé que ce soit des grosses choses, d’ailleurs faut pas parce que c’est comme ça que ça nous submerge et qu’on le fait pas. Prenez des petits objectifs, des petits apprentissages qui sont pas complexes et qui vont vous apporter du bonheur. La deuxième chose que je veux apprendre à faire, c’est à peindre ou à dessiner.

J’ai reçu deux cadeaux à Noël, en plus dans ce sens improbable parce que c’était pas… Je ne l’avais pas verbalisé à haute voix. Ma mère m’a offert un super carnet pour apprendre à dessiner et j’ai déjà commencé depuis deux semaines avec mes filles et c’est trop chouette. Et j’adore, j’adore, ça me fait trop du bien. Et la deuxième chose c’est Morgane, mon bras droit, qui m’a offert un apéro peinture en janvier. Ouais ouais ça existe les apéros peinture. Et on va y aller ensemble à peindre un soir et boire des coups. Alors moi je bois pas d’alcool, je le dis mais on est en plein Dry January. Donc tentez l’expérience sans alcool, je vous jure que c’est bénéfique pour votre santé.

Je ne sais pas si en France on a une culture aussi imprégnée par l’alcool qu’aux US et encore en France on valorise si facilement le vin et la bière et notre savoir-faire autour de la fabrication d’alcool. Je ne vous juge absolument pas pour le fait de boire de l’alcool, je dis juste que tester sans alcool, parce qu’en fait, c’est bénéfique pour notre santé. Et si j’ai retenu un truc quand j’allais mal, c’est que votre priorité, c’est votre santé. Donc voilà, donc juste par rapport à l’apéro, peinture, ça va être ça mon objectif. Surtout en fait, ce que je veux, c’est acquérir une compétence qui ne nécessite pas d’ordinateur et qui va me faire méditer. Et donc le dessin, la peinture, c’est parfait. La cuisine aussi d’ailleurs. Cette question de l’apprentissage, c’est aussi une question que je pose à mes enfants en début d’année.

Faites-le, c’est super chouette, parce que ça leur permet de verbaliser des idées et ça les inclut dans les conversations d’adultes, parce qu’on s’intéresse à eux et à leur vécu. Donc, ma grande, qui a six ans, elle veut apprendre à mieux skier. On a été au ski Il y a quelques semaines, la pauvre, elle a eu la gastro, donc elle n’a eu que deux cours sur les cinq ou les six. Elle a beaucoup aimé le dernier cours et elle s’est dit qu’elle avait trop envie de continuer parce qu’elle a enfin pris du plaisir à être sur des skis. C’est dur quand on commence, franchement, il faut persévérer. Elle veut apprendre à faire le grand écart et c’est incroyable les progrès qu’elle a fait.

Elle a commencé en septembre à s’entraîner quasi tous les jours et les enfants ils ont une capacité à faire des choses. C’est des chamallows aussi mais franchement c’est beau voir leur persévérance. Et aujourd’hui elle est quasi à faire le grand écart et je trouve ça admirable et on lui dit qu’on valorise vraiment ses efforts et le fait qu’elle passe du temps à s’entraîner. Et c’est fun pour elle la fait naturellement. Et la dernière chose surtout, elle veut apprendre à nager de manière indépendante dans un grand bassin sans aide. Donc on a décidé de l’amener à la piscine cette année, le samedi matin, de temps en temps. C’est une chose qu’on n’avait jamais faite, l’emmener ensemble pour qu’elle apprenne ça.

Jasmine, ma deuxième, elle à trois ans, elle veut apprendre à faire du vélo sans les petites roues, donc super chouette, on va lui proposer ça. Alors évidemment, ces apprentissages, ils seraient arrivés à un moment ou à un autre, on est d’accord, mais le simple fait de leur poser la question, ça leur permet de réfléchir à ce qui est important pour elles. Donc, qu’est-ce qui est important aussi pour vous ? Posez la question à vos enfants, mais posez-vous la question à vous. Est-ce que vous arrivez à dégager une compétence que vous aimeriez acquérir, une activité que vous aimeriez démarrer ?

Je vous assure qu’il n’y a que comme ça qu’on peut sentir aussi épanoui parce que oui, la vie, ce n’est pas seulement de travailler, de s’occuper d’élever ses enfants, c’est aussi de penser à soi et de prendre du temps pour comprendre ce qui nous nourrit. Voilà. Et ce n’est pas facile parfois. Si vous n’y arrivez pas, reprenez le guide avec un papier, un stylo, posez-vous. Voir visuellement le guide avec les questions, ça va vous aider, une fois que vous aurez écouté cet épisode, peut-être avoir un petit peu plus de clarté. Je reprends donc les deux premières questions. La première, facile, posez-vous la question du mot qui définit votre année. La deuxième, qu’est-ce que vous avez envie d’apprendre cette année, que ce soit une compétence, de fun ? Bref, qu’est-ce que vous voulez faire pour vous cette année ?

La troisième question, Comment voulez-vous aborder vos relations amicales, amoureuses et celles avec vos enfants ?

3. Comment je veux aborder mes relations amicales, amoureuses et avec mes enfants ?

Alors oui, j’en ai un petit peu parlé avec le thème du mot, mais là, on va aller un petit peu plus loin. Cette question s’applique aussi à vous-même. Comment vous voulez aborder vos relations avec vous-même ? Donc, encore une fois, si vous le pouvez, posez-vous, prenez du temps, prenez votre stylo, prenez votre petit guide que vous avez téléchargé ou imprimé. Et vous allez pouvoir noter les prochaines réflexions. Si jamais vous n’avez pas téléchargé le guide, que vous n’avez pas envie et que vous voulez le faire rapidement ou autrement, prenez votre stylo, vous écrivez en colonne verticale les prénoms des gens les plus importants de votre vie. Amis, famille, enfants, collègues et vous-même, ne vous oubliez pas. Et à l’horizontale, vous notez ces cinq mots.

Épanouissante, satisfaisante, sans plus, difficile et néante. Je vous répète. Épanouissante, satisfaisante, sans plus, difficile et néante. Donc là, vous avez vos cinq cases et vous avez à l’horizontale, à la verticale, pardon, tous les prénoms des gens de votre vie plus vous-même. Et donc ensuite, vous allez cocher, faire un petit audit, à côté de chaque prénom, ce que vous ressentez quand vous pensez à votre relation avec cette personne. Avec vous-même, avec vos enfants, avec votre mari, votre femme, avec vos parents, peu importe. Est-ce qu’elle est épanouissante ? Est-ce qu’elle est satisfaisante ? À vous de décider. Si par exemple, elles sont épanouissantes, vos relations avec certaines personnes, notez ensuite en dessous ce que vous aimeriez faire avec cette personne en 2024, pour continuer de nourrir votre relation. Je ne vous apprends rien en vous disant que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, c’est la réalité.

Tant qu’on n’arrose pas notre propre jardin, il ne pourra rien y pousser, il ne pourra pas y avoir de vie. Je vous donne un exemple pour moi. Avec mes amis, j’aimerais à nouveau partir trois jours en rando en montagne avec celles avec qui j’ai pu partir, mais aussi avec d’autres.

Donc, je vais réorganiser ce moment-là. Je l’avais organisé à l’arrache deux semaines avant puisque j’étais dans le chaos l’année dernière. Donc, cette année, je vais m’y pencher dès le mois de janvier pour caler une date, pour préparer l’itinéraire et que tout le monde, toutes celles qui ont envie de venir, soient en raccord et puissent se dégager ce moment-là. Je veux aussi avoir plus de dîners, de moments privilégiés avec elle. Donc, qu’est-ce que je dois faire ? Il faut que je m’organise et ce n’est pas à l’arrache au dernier moment.

Bien sûr qu’on peut le faire et évidemment, heureusement. Mais ça va me donner plus de sérénité de pouvoir le faire en avance avec elle et d’avoir cette vision de mon année où je sais que je vais avoir des temps avec mes amis. L’autre chose que je veux faire cette année, c’est une vraie intention, c’est de recevoir chez moi au moins une fois par mois. Et pour ça, il faut que je puisse m’organiser, dégager les week-ends où je vais faire ça. Il ne reste plus beaucoup de week-ends en janvier, il faut que je le fasse. Donc, en le notant, vous allez arriver à dégager des envies et des priorités pour les faire perdurer. C’est ça qui est important. Pour ma famille aussi, par exemple, j’aimerais aller faire plus de week-ends, de moments longs ensemble ou aller à des spectacles.

Ma sœur va avoir un bébé, une deuxième petite fille, donc j’ai envie d’être très présente pour elle quand elle va avoir son bébé. Quand elle a eu sa première fille, elle était à Paris et moi, laisse tomber, j’avais J’en pouvais plus des bébés, j’avais des nourrissons dans tous les sens, donc j’étais pas très présente. Là, ça va être complètement différent. Donc ça, c’est aussi quelque chose que je veux faire. Si jamais vous cochez plutôt vers le difficile ou néant avec des personnes de votre vie, j’espère pas avec vous-même, mais si c’est le cas, c’est à vous de faire votre audite et de vous demander, pas pour vous, mais si ça vaut la peine de continuer à tisser des relations avec cette personne ou s’il est temps de laisser cette relation s’estomper et disparaître de votre vie.

Parfois, c’est très dur d’avoir des ruptures amicales, mais c’est parfois aussi nécessaire. Ou, si vous trouvez qu’elle n’est pas satisfaisante, qu’est-ce que vous pouvez faire pour changer la nature de votre relation avec votre proche ? Parce qu’en fait, en faisant cet exercice, vous allez vous rendre compte que vous avez un énorme pouvoir. Ce sont vos décisions qui vont dicter la tournure de la relation que vous allez avoir avec les personnes de votre entourage. Et tant qu’on ne couche pas sur papier, qu’on ne prend pas le temps d’y réfléchir, en fait, on avance à tâtons et on subit. Et ce que j’ai envie avec ce guide, c’est que pour cette année 2024, vous puissiez vous mettre à nouveau à la place du conducteur ou de la conductrice. Et ça, c’est important.

Vraiment, si pour cette année, vous pouvez reprendre votre place de celle ou celui qui conduit, votre vie, vous aurez déjà gagné beaucoup de choses, et en clarté, et en épanouissement. Et donc 2024 sera une année beaucoup plus douce. Et ça, c’est cool quand même. Donc, quand on a posé notre intention, il y a beaucoup de choses qui se dégagent. Moi, pour ce qui concerne mes enfants, par exemple, parce que oui, ça fait partie des gens les plus importants de ma vie, je me suis posé la question de savoir ce que j’aimerais qu’elles retiennent cette année. J’ai ajouté une petite question dans cet exercice. Qu’est-ce que je veux que mes enfants retiennent de l’année 2024 ? En fait, 2023 a été sincèrement ultra difficile pour elles. On ne va pas se mentir, elles ont vécu des choses dures pour des toutes petites.

Donc avec mon mari, on s’est dit qu’on voulait qu’elles s’amusent le plus possible avec nous. On veut que ce soit l’année du fun avec elles. On veut vraiment aller dans cette direction et donc ça va être lié à nos choix de vacances, nos choix de week-end, nos activités ensemble. On a posé cette intention, on veut du fun. On veut qu’elles rient, on veut qu’elles soient remplie de joie, parce que c’est ça l’enfance aussi. Et donc pour ça, on ne se met pas la pression, c’est pas cette question-là, mais c’est de se dire qu’est-ce qu’on peut faire pour elle aussi. Donc voilà à peu près ce que vous pouvez faire pour démarrer cette année 2024, pour lever ce brouillard. Je vous récapitule les trois questions. Quel est le mot pour votre année 2024 ?

Dans ce mot, vous avez trois catégories, le côté pro, le côté santé et le côté relations. Ensuite, qu’est-ce que vous avez envie d’apprendre de nouveau cette année en 2024 ? Quelle connaissance vous voulez acquérir ? Et la dernière question, Comment vous avez envie d’aborder vos relations avec votre entourage proche ? Qu’est-ce que vous allez mettre en place pour pouvoir vivre des relations épanouissantes avec elle et eux ? Voilà vos trois questions qui vont définir la direction de votre année. Surtout, levez un petit peu de brouillard si vous en avez, comme j’en ai eu beaucoup. On parle beaucoup de performances dans tous les secteurs et ce n’est pas du tout ce que je veux faire, c’est simplement avoir des objectifs, c’est important.

Mais pour pouvoir les réaliser et ne pas culpabiliser, ne pas se dire « je suis nulle, je n’ai pas fait », il faut arriver à mettre des choses en place pour les atteindre. Je vous donne un exemple, si vous êtes enceinte ou si vous préparez votre postpartum, c’est primordial d’y penser et de mettre des choses, petites choses, qui vont vous aider pour éviter les difficultés liées à cette période qui est une période de transition, de grandes sensibilités, de grands bouleversements. Ça sera quand même dur, mais ça sera beaucoup plus simple si vous l’avez anticipé. Je parle d’expérience, j’en ai eu un où j’ai pas du tout anticipé, et j’en ai eu deux autres où j’ai vraiment anticipé, et ça n’avait rien à voir. Vraiment, ça n’avait rien à voir. Ça aussi, je ferai un épisode là-dessus, ne vous inquiétez pas.

J’espère que cet épisode vous a aidé, que vous avez pu télécharger le guide, et que donc ça a apporté un petit peu de vision, de visibilité, de douceur et de fun aussi, parce que c’est fun de pouvoir se dire je vais essayer de proposer quelque chose de nouveau pour moi, ma famille, pour ce que j’ai envie pour cette année 2024. Merci infiniment d’avoir suivi cet épisode. On se retrouve vendredi. Ce que vous pouvez faire en attendant, c’est passer ce guide à vos proches. Envoyez-le autour de vous, faites-le avec votre conjoint ou votre conjointe, avec votre sœur, votre frère, avec vos amis, et essayez de rendre ce moment fun.

Nous, personnellement, on l’a déjà fait dans le cercle de la matrescence de jeudi dernier, parce que oui, une fois par mois, la matrescence propose des cercles, de paroles, on se connecte en ligne et on fait toujours des exercices, il y a toujours un thème et chacun parle et je suis présent et ça dure deux heures, c’est à 20h45. Donc ça aussi, si vous avez envie d’y participer, rendez-vous sur www.patreon.com slash clémentinesarla. Allez, prenez soin de vous surtout, c’est le plus important. Vous venez d’écouter un nouvel épisode de La Matrescence. Merci infiniment pour votre soutien. Si vous voulez découvrir de nouvelles pépites, n’hésitez pas à aller sur le site www.lamatrescence.fr. Vous pouvez également vous abonner à la newsletter qui sort tous les vendredis. Rendez-vous également sur le site pour pouvoir vous inscrire.

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