Épisode 161 – 4 points indispensables pour préparer son post-partum

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Aujourd’hui, on va parler postpartum. Et pour vous accompagner dans cet épisode, nous vous avons concocté un petit guide avec Morgane qui a été corrigé par une partie de la Team Patreon.
Un grand merci à elles, elles ont apporté leurs idées, leurs corrections. Donc c’est un guide en quatre points qui suit évidemment les quatre conseils à mettre en place pour plus de sérénité dans ce postpartum. Vous pouvez le télécharger, le lien est dans les notes de l’épisode, surtout n’hésitez pas à le faire et à en parler autour de vous.

LES LIENS DE L’ÉPISODE

Les épisodes du Podcast :
Episode 25 : Comment soigner son post-partum ? Julia Simon Naturopathe
Episode 35 : Le Mois d’Or

Les livres :
The First Forty Days: The Essential Art of Nourishing the New Mother

Les associations :
Maman Blues
SOS Préma


LA TRANSCRIPTION DE L’ÉPISODE

Alors dans quelques jours, ma dernière fille June aura deux ans et c’est fou, on va pas se mentir, comment avec un troisième enfant le temps défile bien plus vite. En février 2022 donc, j’ai vécu mon dernier postpartum et je voulais vous partager les quatre points clés que j’ai identifiés pour vous aider à vivre cette transition au mieux. Alors avec le recul de mes propres expériences, oui c’est sûr, mais surtout avec toutes mes recherches, toutes les interviews et les lectures que j’ai pu faire, moi j’ai pu dégager plusieurs points indispensables pour vivre un postpartum de manière préparée.

Et vous avez bien entendu, je n’ai pas dit de manière réussie mais bien de manière préparée et la nuance elle est très importante dans cette période de vie qui est assez chamboulante.

La première fois que j’ai été confrontée au postpartum, c’était en septembre 2017 et je prenais la claque de ma vie. Nous sommes nombreuses à avoir découvert au moment de donner la vie que l’accouchement n’était peut-être pas l’étape la plus difficile de la parentalité, mais que l’après réservait un grand lot de surprises plus ou moins tues. En 2017, MeToo venait juste de passer par là et la parole des femmes, de manière générale, de manière globale, commençait doucement à trouver un écho important sur les réseaux sociaux. Si les violences faites aux femmes occupaient une grande partie de l’espace médiatique au moment de l’explosion Me Too, et c’était bien normal d’ailleurs, le sujet du postpartum restait encore bien trop largement sous-traité. Quand je suis devenue mère, donc pour la première fois, les réseaux sociaux français ne regorgeaient pas encore de centaines de comptes dédiés à ce phénomène comme on peut en trouver aujourd’hui, ni de professionnels de santé pour nous aiguiller autour du postpartum, ni de livres spécifiquement écrits sur le sujet. Il y en avait quelques-uns évidemment mais c’était pas un sujet prédominant dans la maternité. Ce qui veut dire que je suis peu informée sur ce qui va m’arriver une fois mon bébé dans les bras en septembre 2017. Peu informée parce que je me suis peut-être pas assez enseignée, ça c’est vrai, il y a des informations mais je veux dire aujourd’hui il y a une globalité sur les réseaux sociaux, on est quasiment sept ans après, on n’est pas du tout dans le même niveau d’informations distribuées à la maman qui va devenir pour la première fois mère. Donc les semaines qui suivent la naissance de ma première fille Ella, sont une succession de bonheur immense et intense, mais aussi de grands désespoirs face à toutes ces nouveautés auxquelles je ne suis absolument pas préparée. Moi, je vous passe tous les détails médicaux que ça concerne le bébé ou vous, votre retour à la normalité, ce qu’on appelle le retour de couche entre votre ventre, vos règles ou pas, l’allaitement, tout ça. On n’est pas vraiment sur un aspect médical, il y a des gens très bien formés qui le font, de nombreux ouvrages aussi qui l’abordent. Moi j’avais plus envie de m’attarder sur la préparation qu’on peut mettre en place pour amorcer avec plus de douceur cette transition de vie, donc vraiment plus sur le côté organisationnel.

PARLER DE L’APRĒS

Alors, la première erreur que nous, on a commise en tant que futurs parents, c’est de ne pas parler du tout, du tout de l’après accouchement dans notre couple, dans notre famille, déjà. On n’avait rien d’anticipé. Ça me fait rire maintenant, sept ans après, de me dire qu’on n’avait vraiment rien d’anticipé. Donc j’étais un peu dans cette illusion naïve qu’un bébé, c’est comme une photo, vous savez, comme sur la photo, il y a des gens qui sont tués avec leur petit bébé et que c’est aussi facile que mettre un enfant au monde, c’est pas un grand bouleversement et que de toute façon, moi je vais m’en sortir.

Lol. Oui, je dis lol. Parce que c’était une grande blague.

Donc ne faites pas comme nous et posez-vous plusieurs questions essentielles pour amorcer l’arrivée de votre bébé en étant un petit peu plus serein ou donc en ayant un projet en tête pour anticiper les problématiques à venir.

J’enregistre cet épisode avec mon bébé, avec ma petite fille qui a la grippe, donc si vous l’entendez parler ou être pas très bien, respirer, ne vous inquiétez pas, c’est normal, il y a Jasmine qui est avec moi. Donc déjà je vous donne plusieurs exemples pour un projet de postpartum.

Où dort le bébé ? Co-dodo, chambre à part, un parent se relaie une fois sur deux la nuit dans une autre chambre. Si la maman allaite, est-ce que la maman dort avec le bébé et la conjointe ou le conjoint dort seul•e pour prendre le relais le lendemain matin ? Ou alors est-ce que tout le monde dort ensemble ? Bref, quelle est l’organisation autour du sommeil ? Ensuite, deuxième point très important, la nuit qui change les couches ? Une nuit sur deux avec le biberon par exemple ou si c’est l’allaitement, est-ce que c’est toujours la mère ou dans ces cas-là justement, est-ce que c’est le deuxième parent qui peut prendre le relais pendant la nuit pour les couches ou est-ce que c’est le deuxième parent qui prend le relais le lendemain matin quand la maman s’est beaucoup levée la nuit ? Encore une fois, comment est-ce que vous gérez cette partie-là au niveau des soins du bébé ou de l’endormissement à nouveau du bébé ? Est-ce qu’une fois que la maman a allaité ou donné le biberon, c’est le papa ou le deuxième parent qui s’en occupe ? Bref, ça, c’est à vous de l’inventer. Dans le guide qu’on vous a préparé, tout ça est bien mis en page et facile à répondre comme question. Vous avez juste à cocher ou à écrire ce qui vous convient le mieux, ça vous permet vraiment d’avoir une petite feuille de route et je vous assure que ça vous fera du bien une fois le bébé arrivé. Ensuite, comment est-ce qu’on fonctionne quand le deuxième parent retourne au travail ? Vous le savez, maintenant depuis 2021, le deuxième parent a le droit à un mois de congé parent-paternité du deuxième parent, du coparent. Donc on vous a fait un petit guide sur les quatre premières semaines de votre organisation. Il se passe quoi une fois que la maman se retrouve seule avec le bébé ? Qui a la charge des tâches ménagères ? Comment est-ce qu’on fait pour soulager la maman et faire en sorte qu’elle ne soit pas dans une solitude immense ou totale la journée une fois que le deuxième parent est reparti au travail ? Voilà, ça ce sont les prémisses des questions de gestion de la pratique du quotidien. Vous savez aussi qu’il y a le télétravail aujourd’hui. Si vous pouvez, en fonction de votre emploi, de votre travail, est-ce que vous pouvez utiliser cette option-là aussi pour être un tout petit peu plus présent et soulager la maman ? Est-ce qu’il y a de la famille autour ? Est-ce qu’il y a des solutions pour que cette solitude ne s’installe pas autour de la maman tant que le deuxième parent n’aura pas un congé à égalité, on sera malheureusement dans cette configuration là où il faut faire très attention à la maman qui vient d’avoir un bébé et qui peut-être n’a pas envie de se retrouver seule et ça peut se comprendre avec un nourrisson et qui a besoin d’adultes autour d’elle.

LA GESTION DES ÉMOTIONS

Voilà. Ensuite, le deuxième point dans cette partie là du projet de postpartum, c’est la gestion des émotions. Qui est la meilleure personne dans la gestion du stress ? Comment est-ce que chacun gère le stress ?

Cette question est très importante parce que moi, je ne me l’étais pas posée, je n’avais aucune idée de comment gérer mon stress, de ce qui me déclenchait, de ce qui me faisait peur, de comment je réagissais quand j’étais sous stress. Elle est importante aussi cette question vraiment parce que le manque de sommeil, les pleurs et toutes les nouveautés, les émotions, ça bouleverse et ça demande de comprendre notre rapport au stress. Je vous le dis en 6, quasiment 7 ans maintenant après l’arrivée de ma première fille, je peux aujourd’hui dire que je sais comment je suis quand je suis stressée, je suis insupportable comme beaucoup d’entre nous. Et je sais surtout de quoi j’ai besoin. Il y a 6 ans, je vous le redis, je n’en avais aucune idée. Moi par exemple, j’ai besoin d’aller prendre l’air, marcher un peu pour voir la lumière du jour. On sait à quel point l’exposition à la lumière du jour est importante pour le cycle circadien, pour le rythme circadien, on pourrait avoir un sommeil réparateur, pour la santé mentale tout simplement, donc je sais qu’en postpartum, on insiste beaucoup sur le repos et ça fera l’objet tout à l’heure d’un point, mais n’oubliez pas aussi juste d’aller vous asseoir dehors si vous pouvez, un jour il fait beau, sur un fauteuil avec votre bébé bien emmitouflé, de sortir de l’espace confiné de la maison, ça peut vraiment aider à faire baisser le stress. Moi je sais que j’ai besoin de la nature, personnellement,

Je sais aussi que j’ai besoin de relais, de soutien moral, j’ai besoin d’être parfois isolée pour juste faire mes respirations. Aujourd’hui, j’ai compris le pouvoir de la respiration et apprendre à respirer profondément, c’est un cadeau. Et ça fait redescendre la tension, ça fait revenir le système nerveux, à un état, de quiétude, de plénitude au lieu d’être dans un mode de fight or flight, vous savez, j’en ai parlé dans un épisode.

Donc moi, je sais aussi que j’ai besoin de voir mes ami•e•s, mais en post-partum, je n’ai pas envie de me déplacer et j’ai pas envie que ce soit le soir. Donc il y a des conditions aussi pour que mon stress s’apaise, il faut aussi que ça n’en ajoute pas. Et donc je n’ai pas à me galérer avec mon bébé, à le sortir, à anticiper le trajet. Les gens sont les bienvenus chez moi dans des horaires qui me conviennent, donc plutôt le matin, par exemple. Et je vais vous expliquer pourquoi après.

LA PRÉPARATION DES REPAS

Ensuite, le deuxième point très important à mettre en place, c’est la préparation des repas. On va parler concret avec la nourriture, qui est le pilier essentiel de la récupération pour la maman et pour le deuxième parent aussi, on va pas se mentir. Donc mon premier post-partum, ça a été un fiasco niveau préparation. En revanche, mon deuxième, il a été vraiment ultra bien anticipé, principalement au niveau de la nourriture, donc pour mon bébé qui est là avec moi, qui respire fort si vous l’entendez, qui est Jasmine. Entre 2017 et 2020, je me suis énormément documentée. J’ai lancé ce podcast, j’ai reçu beaucoup d’invité•e•s. Notamment, je vous en parle de ces épisodes-là avec Julia Simon et Céline Chadelat, qui sont dans les épisodes 25 et 35. Vous aurez les liens dans les notes de l’épisode. Donc ces deux femmes qui… Et pas que, toutes mes lectures, qui ont balisé mon parcours de nouvelle maman. Et j’ai lu aussi un livre essentiel, bien avant de lancer mon podcast, j’ai lu en 2018 donc, qui s’appelle The First 40 Days, donc les 40 premiers jours. Il est en anglais, il n’y a pas de traduction française. Il a été écrit par Heng Wu, je suis désolée pour la mauvaise prononciation, qui est américaine et d’origine chinoise, qui reprend les piliers de la tradition chinoise, donc, pour accompagner la nouvelle maman dans les 40 premiers jours après son accouchement. Et dans ce livre, elle développe au maximum l’importance, mais immense, de se nourrir de manière très spécifique en postpartum. Ca m’a vraiment ouvert les yeux sur cette période vulnérable, en suspens, où le temps est long. J’en parlerai un jour, le rapport au temps qui change quand on devient parent, et surtout dans cette période du postpartum. Et donc moi, avec toutes ces connaissances, j’étais prête et très très bien entourée. Je l’ai déjà raconté plusieurs fois sur les réseaux sociaux, et notamment aussi dans un épisode où je parle de mon postpartum. Mais une de mes meilleures amies, Olivia, qui est d’origine vietnamienne, m’avait proposé de cuisiner une journée entière avec elle, sa maman et sa cousine pour me préparer une quarantaine de plats d’avance à congeler. Ça m’a duré, sincèrement, le premier mois facilement pour moi et mon mari. Mon mari et moi, pardon, c’est pas correct de dire ça.

Au-delà de l’aspect pratique, c’était un moment vraiment marquant pour moi de voir trois femmes se démener, me faire à manger pour m’aider, me faciliter la vie après l’arrivée de ma petite fille. Et en fait, c’était fun, c’était fun. Je me souviens que j’étais épuisée de ma grossesse, je les ai pas du tout aidées. Mais je sais que j’avais adoré pouvoir être autour d’elle pendant la préparation, les voir prendre plaisir à faire la cuisine. Toutes les recettes étaient des spécialités vietnamiennes avec des bouillons, des pho, du poulet, du riz, des légumes sautés. En gros, il n’y avait vraiment que des plats nourrissants pour cette période très particulière et je leur en suis infiniment reconnaissante. D’ailleurs, Olivia est la marraine de Jasmine. Et donc mon conseil, c’est simple, vous pouvez trouver une solution pour préparer les repas en avance. Vous pouvez vous organiser avec vos amis, si vous le pouvez, ou avec votre famille, avec votre mec pourquoi pas, ou votre meuf. Vous pouvez organiser une journée cuisine pour préparer à l’avance de nombreux plats congelés. Vous pouvez aussi décider qu’à chaque fois que vous cuisinez les deux mois avant l’arrivée de bébé, à chaque fois vous faites une portion en plus ou deux portions en plus pour commencer à les congeler. Pourquoi ? Simplement parce que cuisiner ce sera le dernier de vos soucis à ce moment-là.

Si vous avez sûrement déjà de l’envie de vous commander des sushis après la fin de votre grossesse, je sais, c’est cliché, mais c’est ce que beaucoup de femmes font, gardez quand même en mémoire que votre corps aura surtout besoin d’aliments chauds pour vous nourrir et vous requinquer. Donc voilà, les bouillons, les soupes, les dahls, les veloutés, les purées, les boules d’énergie, les dates sont vos amis. Même quand c’est l’été, je sais que c’est dur, beaucoup moins envie de prendre ça. J’avoue, j’ai eu la chance d’avoir des postpartum dans des périodes beaucoup moins chaudes. Bon, évidemment, vous faites absolument ce que vous voulez avec vos envies, votre allaitement ou non, vos contraintes, mais simplement apprendre à repenser notre rapport à la nourriture durant cette période, c’est primordial.

Il y a aussi aujourd’hui plein de traiteurs spécialisés dans le postpartum pour vous accompagner, si vous voulez vous épargner la cuisine. Si vous voulez les liens, d’ailleurs, je vous les mettrai dans la newsletter de vendredi. Vous le savez, je suis pas du tout spécialiste de la nutrition, donc le mieux, si vous avez des questions, si vous n’êtes pas sûr, c’est toujours de s’entourer de professionnels formés au postpartum. Si vous sentez que vous en avez besoin, vous pouvez aussi laisser votre intuition vous guider et faire au feeling au niveau de la nourriture.

Une chose très très importante à retenir dans cette période, ne cherchez surtout pas à perdre du poids. Je sais, on a tout envie de retrouver notre corps, on se sent toute bizarre dans ce ventre qui ne nous ressemble plus, et ce corps qui ne nous ressemble plus, mais sauf que n’oubliez pas, votre corps vient de fabriquer et mettre au monde un être humain. Je pense qu’il est indispensable de s’enlever toute pression autour du poids en ce qui concerne la nourriture. Faites-lui du bien à votre corps, nourrissez-le, donnez-lui ce dont il a besoin, surtout si vous allaitez, votre rapport calorique, j’aime pas dire ça, mais est plus conséquent, vous allez avoir beaucoup plus faim, c’est normal, vous nourrissez vous et vous nourrissez un être humain. Reprenez les bases, redites-vous : vous avez fabriqué un être humain, vous l’avez mis au monde. Votre corps, il a besoin que vous le souteniez, que vous en occupiez et pas que vous essayez de le mettre au régime. Vraiment, je sais, je sais, je sais cette difficulté à accepter son corps en postpartum, mais plus vous lui ferez du bien, mieux ce sera. Alors, la dernière chose aussi à laquelle il faut penser par rapport à ça, c’est l’hydratation. Hydratez-vous. Il y a des petites tips faciles. Mettez un énorme verre d’eau ou la le conjoint•e, mettez un énorme verre d’eau à côté de votre lit. Tous les jours, c’est lui qui est en charge ou elle qui est en charge de le remplir ou à côté du canapé, là où, peu importe où vous êtes, ayez toujours une bouteille, un verre d’eau parce que vous allez avoir très soif.

Surtout si vous allaitez et que vous ne connaissez pas ce sentiment, c’est assez particulier. Mais même si vous n’allaitez pas, hydratez-vous, c’est la base, l’eau vous fera toujours du bien.

LE REPOS

Alors, le troisième aspect dont on va parler, dont on doit parler ouvertement, c’est le repos. Pour mon premier postpartum, comme beaucoup de femmes je crois, j’ai pas pris la mesure de la fatigue qui allait s’accumuler au fil des mois. Au début, on se sent fatiguée, mais on se dit ça va, ça va aller, ça va passer. Moi perso, j’ai fait une grosse erreur, c’est que j’ai géré toutes les nuits, toutes les siestes, c’est pour mon premier, et je me suis sincèrement sacrifiée, j’aurais absolument pas dû, mais ça, c’était à cause de notre manque flagrant de préparation et de communication, et aussi, on va pas se mentir, de la société patriarcale dans laquelle on vit, qui avait infusé nos comportements à tous les deux. Au lieu de mettre des limites et de se préparer, je me suis dit non, moi je dois… Je dois tout faire parce que c’est normal, c’est à moi la maman, mais c’est faux. C’est faux et si je l’avais anticipé avant, on ne l’aurait pas fait de cette manière-là et d’ailleurs, ça s’est pas passé comme ça pour les deux suivantes. Donc au lieu de me reposer la journée, j’essayais d’être la plus active possible. Je n’arrivais pas à me poser, il faisait beau, donc je sortais. Si bien qu’au bout de 10 jours, j’avais une tension catastrophique et ma sage-femme m’a demandé d’arrêter d’être tout le temps debout et de me poser pour me reposer.

Donc le mot repos, je crois que c’est un mot que je ne voulais pas comprendre. C’est très compliqué dans la transition de devenir mère surtout, quand on a été très active et qu’on avait une vie à 100km/h avant de devenir parent et que d’un coup, bah non, le temps est long, le temps est ralenti, le temps est dédié à cette période de récupération, à son bébé, à la création du lien. C’est pas évident d’arriver à ajuster cette période-là. Et pour le coup, je sais que si j’avais eu un guide comme celui qu’on vous propose, j’aurais pu me poser des questions différemment. Sûrement que ce guide, je l’aurais rempli complètement à l’inverse de ce qui se serait réellement passé. Je le raconte souvent, mais pour moi, c’était hors de question que mon bébé dorme avec moi. Le jour où elle est née, les 20 minutes après, j’ai dit, c’est jamais de la vie. Elle dort à plus de 3 cm de moi. Voilà, on peut écrire des choses avant de devenir parent et qui changent après, mais au moins, ça initie des conversations et c’est tout le but de ce petit guide qu’on vous propose.

Donc évidemment, j’étais épuisée après plusieurs semaines à vouloir faire comme si tout allait bien et que rien n’avait changé. Sauf que j’étais en hyper vigilance, il y avait un petit baby-clash latin qui arrivait à grand pas entre mon mari et moi, un stress immense de la reprise du travail. Donc j’ai vraiment traversé cette période du postpartum immédiat avec ma première fille comme j’ai pu mais je le sais que j’ai pas bien géré. Si j’y repense maintenant, que je me suis mise dans des situations stressantes parce que je savais pas exprimer ce que je ressentais, parce que je comprenais pas ce qui m’arrivait et que je me serais évité beaucoup de situations compliquées si j’avais prit le temps ne serait-ce que de m’interroger sur ce qu’est cette période après l’arrivée d’un bébé. Donc le repos pour les deux postpartums qui ont suivi ont été en revanche non négociables. C’est-à-dire que le matin, je ne pouvais pas continuer de dormir dans la matinée parce que j’avais mes autres filles, donc j’étais présente le matin pour soit ma grande soit mes deux grandes. Mais une fois qu’elles étaient parties à l’école ou à la crèche, je me posais sur le canapé, je regardais un programme feel good, je vous le dis, pas de documentaire dark ou de série télé flippante, angoissante, faites entrer l’accusé et tout, et compagnie sur les podcasts, je vous vois, celles qui adorent ça.

En postpartum évitez, on est fragile, on veut s’éviter quand même d’infuser des idées noires dans une période qui est un petit peu instable. Donc, prenez le parti de regarder des choses qui vous font rire, qui vous mettent du baume au cœur, qui sont niées si il faut, mais c’est pas grave. On a besoin de recevoir un petit peu, de continuer de recevoir de l’ocytocine et ça passe par aussi ce qu’on regarde, parce qu’on le sait, ça imprègne notre cerveau, les images qu’on voit et les scénarios qui sont mis en avant. Et donc ça c’était le matin, je faisais ça, toujours tranquille avec bébé sur moi, à regarder la télé, à me poser. S’il faisait beau, je pouvais un peu aller marcher et encore. Et ensuite, non négociable, ce que je disais, je montais à la sieste quoi qu’il arrive à 14 heures, volet fermé, pas de téléphone et pendant deux heures je dormais avant que mes autres enfants ne reviennent ou que j’aille les chercher. Je faisais ça aussi parce que moi les nuits étaient chaotiques, il y a des parents qui ont beaucoup de chance, leurs bébés dorment très rapidement, font des nuits complètes ou se réveillent une fois de temps en temps. Moi c’était des réveils parfois toutes les 30 minutes, parfois toutes les 2 heures pendant des mois. Forcément, j’avais besoin de faire cette sieste. Mais vous n’êtes pas obligé de faire une sieste, mais simplement de marquer un temps, un temps calme comme on fait avec des enfants où vous êtes tranquille, vous lisez un livre, vous avez votre bébé à côté de vous. Si c’est possible, évidemment. Je sais, vous allez vraiment me le dire, ça dépend du bébé, ça dépend de plein de choses, c’est vrai. Mes filles ont toujours dormi sur moi les premières semaines. Quasiment 10 semaines entières, elles dormaient la nuit sur moi et aussi pendant les siestes. Et j’avoue, elles faisaient des siestes de deux heures sans problème quand elles étaient sur moi. En revanche, si j’étais pas présente physiquement, c’était une autre histoire. Je suis aussi passée par les siestes qui durent 40 minutes, voire moins, avec une de mes filles. Et là, c’était très complexe. Mais si c’est possible, si votre bébé arrive à lâcher prise et à dormir avec vous, profitez de ce moment.

Profitez-en. Je sais que sur l’instant T, on se dit, c’est bon, je ne veux pas faire la sieste, on est agité, on n’aime pas ça. Mais en fait, vous vous faites du bien et vous vous permettez d’être posé avec votre bébé si ça vous dit.

Pourquoi est-ce que je vous parle de sommeil ? Pourquoi c’est aussi important de trouver des temps de repos ? Parfois, c’est nécessaire de trouver un temps de repos sans bébé. Si vous avez la possibilité de le faire, que le papa qui est en télétravail ou le deuxième parent puisse prendre une heure, deux heures sur sa pause dej et vous, vous allez dormir toute seule ? Mais faites-le ! Moi, j’avoue, j’avais… J’aimais avoir mon bébé sur moi. Ça me détendait, je m’endormais beaucoup mieux, en fait. Vous savez, c’est l’ocytocine, le peau à peau. Mais pourquoi je vous parle de sommeil ? Pourquoi c’est si important ? Parce que le manque de sommeil, si vous n’y avez jamais été confronté, je vous préviens, ça rend irritable, ça vous pousse dans des coins très sombres de votre esprit, ça vous empêche de discernement, de communication claire et apaisée, ça c’est sûr et certain. Quand je vous dis que moi je suis insupportable quand je n’ai pas dormi, je suis la pire version de moi-même. Et ça peut aussi être le signal annonciateur de problèmes psychiques pllus grave, si vous n’arrivez pas à récupérer, à vous reposer. Ça peut devenir très vite un cercle vicieux. Je l’ai mentionné moi un peu plus haut, mais j’étais en hypervigilance dès l’arrivée de ma première fille. Alors, c’est assez normal l’hypervigilance, je vais vous en parler. Ça s’est stoppé au fur et à mesure, mais ça a repris quand mes deux autres filles sont arrivées, ça a continué de manière un peu plus intense tellement j’étais habituée à me réveiller tout le temps puisque j’avais un bébé, ma deuxième fille, qui ne dormait pas.

Donc c’est quoi l’hypervigence maternelle ? Qu’on le distingue un peu, c’est assez normal dans les premiers jours de l’arrivée d’un bébé après un accouchement. On a du mal à dormir, on est complètement bouleversée. Pourtant on est épuisée, c’est ça l’hyper vigilance maternelle : c’est qu’on n’arrive pas à dormir alors qu’on est épuisée. On est déphasée et on est préoccupée par notre bébé et son état. On n’arrive pas à lâcher prise en ayant peur qu’il se passe quelque chose pour le bébé. C’est pour ça que c’est assez normal que ça arrive dans les premiers jours, on vient d’avoir cet être humain qui débarque et on veut faire en sorte qu’il survive. Par contre, quand ça s’installe, c’est là où c’est problématique : moins on dort, plus on angoisse et plus on est épuisée. Donc c’est un sacré cercle vicieux, comme je vous disais. Et donc, arriver à trouver de la détente, c’est essentiel à trouver, à instaurer des moments de repos, à avoir du relais quand on a trop peur de s’endormir parce que, bébé, il n’y a personne d’autre que vous pour le surveiller.

Je suis passée par là, je sais. J’arrivais beaucoup mieux à lâcher prise parfois quand je savais quelqu’un d’autre était 100% dédié à mon bébé et que ça irait s’il se réveillait ou avait besoin d’être consolé. Donc moi, je me souviens, on mettait des musiques relaxantes pour s’endormir le soir, notamment, et ça marchait super bien pour notre première fille. Donc à vous de trouver ce qui fonctionne. Et je le rappelle encore et encore, au moindre doute sur vos angoisses, le manque de sommeil, tout ça, n’hésitez pas à consulter un pro de santé, un ou une pro de santé, il ou elle vous aiguillera et ils sont là pour ça. Et je vais en parler un tout petit peu plus en détail après dans l’épisode.

Le repos donc en postpartum ça passe aussi par la régulation des visites dès les premières semaines. La priorité c’est vous et votre bébé, pas les desiderata de vos familles, de vos amis, vous êtes le ou la chef d’orchestre de ce moment précieux et surtout donner une mission aux coparents à lui de vous protéger de cette bulle. Si vous avez envie qu’il y ait du monde parce que vous aimez ça et que vous avez besoin, très bien, c’est clair, c’est calé entre vous, c’est dealer, aucun souci. Si en revanche, avant d’avoir eu un bébé, vous ne vous rendiez pas compte de la fatigue que vous allez accumuler, de la peur aussi, de la transmission des virus, on ne va pas se mentir, vos bébés sont tout petits, ils sont fragiles.

Reparlez-en avec vos conjoints ou votre conjointe de j’ai besoin d’être protégée et je ne veux pas être mise dans la position de celle qui doit dire stop, j’ai besoin de me reposer, je ne veux que personne vienne. À votre coparent d’être le garant de cette bulle, de cette sécurité affective dont vous avez besoin de ce repos. Moi, je vous le disais, j’aimais bien que des gens passent à la maison, mais à certains moments, vraiment précis, jamais le soir. Et pourtant, ça arrivait une fois que des potes viennent le soir et j’avais pas envie qu’ils soient là, c’était horrible. Elles étaient dans une autre phase de leur vie, elles n’avaient pas d’enfants. J’étais en dépression. Mais je voulais qu’elles partent et je n’arrivais pas à le dire. J’étais sur mon canapé avec mon bébé, j’étais éteinte, les pauvres, elles ont dû passer une soirée horrible, et moi aussi. Donc c’est pour ça que c’est important d’avoir ces notions-là, en fait. Et parfois dans les premiers jours, on est pompelup, on a du gaz et on fait venir du monde, ce qui m’est arrivé à moi, et puis après, boum, le contre-coup. Donc vraiment dosez et repensez à ces quatre premières semaines comme un moment à part, un moment suspendu. Personne ne va mourir parce qu’ils ne voient pas votre bébé dans les quatre premières semaines. Et s’ils n’arrivent pas à gérer cette frustration-là, c’est leur problème, c’est pas le vôtre. Donc prenez vraiment soin de baliser cette bulle et de décider pour vous ce qui est le mieux et ce qui correspond le mieux à vos envies, à vous. Vraiment, vraiment vous, je vous le rappelle, c’est vous le ou la chef d’orchestre de ce moment qui est précieux.

Donc je vous rappelle, le premier point, préparez un projet de postpartum avec vraiment les détails d’organisation qui sont précis pour pas vous sentir démunis et que toute la charge retombe sur une personne. Spoiler alert, ça revient souvent sur la maman puisque c’est elle qui a un congé qui est beaucoup plus long. Donc attention à sa vigilance, préparez-le. Deuxième point, la nourriture. Anticipez. Je vous assure que vous serez trop contents d’avoir vos plats prêts à l’avance. Allez chez Picard, peu importe, faites ce qui vous arrange, ce qui est propre à votre organisation personnelle, mais je veux dire, ayez pensé à ça avant. Il y a les meal train aussi qui sont super, donc vous avez un calendrier où tout est préparé à l’avance, c’est-à-dire votre voisine vous apporte tel plat le lundi, votre collègue le mardi, vos parents le mercredi, il y en a un qui vient faire la vaisselle voilà il y a toute une organisation vous tapez meal train sur internet vous aurez des projets tout faits que vous pourrez mettre en application. Et donc, le troisième point dont on vient parler, c’est le repos. Préparez organisez votre repos, balisez votre repos et votre bulle avec votre famille à trois, quatre, à cinq, peu importe combien vous êtes quand vous accueillez un nouveau bébé.

ACCOMPAGNEMENT PAR LES PROS DE SANTÉ

Le dernier point, c’est l’accompagnement par les pros de santé. Vraiment, cette partie, ne la négligez pas. Entourez-vous, n’ayez pas peur. Vous aurez le droit, vous le savez, normalement, au suivi de votre sage-femme, à votre retour à la maternité, c’est remboursé par la Sécurité sociale. Je sais que vous devez sûrement le savoir. Vous avez aussi maintenant un entretien postnatal, surtout dans les deux premiers mois. Faites-le moi, ça n’existait pas quand j’ai eu mes enfants. Ces pros, aujourd’hui, normalement, doivent être formés à repérer s’il y a des dépressions du postpartum, s’il y a des difficultés maternelles ou parentales. Donc n’hésitez pas à solliciter ce rendez-vous et à vous livrer en fait. C’est plus ça que j’ai envie de vous dire. Livrez-vous, laissez accueillir ces émotions qui sont là pour vous. Vous avez le droit évidemment de vous sentir mal et d’être bouleversée. Et vous avez le droit d’être heureuse et de péter la forme et de trouver ça incroyable de devenir parent. Les deux sont ok, vraiment, il n’y a pas de bon ou de mauvaise façon de devenir parent.

Donc, c’est remboursé par la Sécu, la sage-femme dans votre suivi en retour de couche. Si vous en avez besoin, les conseillères en lactation sont phénoménales. Très important d’aller auprès de personnes formées sur l’allaitement. Vraiment, c’est primordial et ça fera une énorme différence dans votre allaitement si vous ressentez des difficultés. Ensuite, il y a les doulas. Oui, je sais, elles ne sont pas catégorisées pro de santé, mais elles sont là pour le bien-être de la maman et des familles. Vous pouvez, en postpartum, vous entourer du doula ou même peut-être vous l’avez fait pendant votre grossesse. Moi, j’ai vraiment eu besoin d’être accompagnée. Après, en postpartum, je trouvais ça plus intéressant. Vous pouvez demander un soin rébozo. Une de mes cousine est doula, elle m’a fait un soin rébozo avec mon bébé, c’était merveilleux. Vous pouvez demander ce soin ou cet accompagnement qui a un coût financier sur votre liste de naissance. Parfois, vous vous retrouverez avec des choses inutiles pour le bébé, alors que pour vous, c’est primordial demandez un massage, demandez vraiment quelque chose qui va venir prendre soin de vous.

Il y a aussi les psychologues spécialisés dans ce tourment qui est le postpartum. Il ne faut pas avoir honte d’aller chercher du soutien psychologique, psychologue, thérapeute, psychiatre. Évidemment, c’est vous qui décidez de votre prise en charge. Il y a toujours un aspect financier. Je le redirai souvent, ce n’est pas moi qui ai fait la prise en charge de ces choses-là et je suis navrée que ce soit aussi cher, c’est vraiment compliqué. Et puis ensuite, vous avez aussi votre gynécologue ou votre sage-femme à qui vous, encore une fois, vous pourrez relater vos difficultés si besoin.

Le point essentiel, ne restez pas seule si vous sentez qu’il y a un problème, quel qu’il soit. Il y a des associations. Je pense à : Maman Blues, si vous avez un préma, SOS Préma, parce que oui, le postpartum avec la prématurité se vit encore plus différemment. C’est pour ça que je vous dis que ce guide, qu’on vous a concocté, il n’est pas gravé dans le marbre parce que beaucoup de choses peuvent arriver et changer la donne, mais ce n’est pas grave. C’est l’intention qu’il y a derrière qui engage des discussions au sein du couple et de la famille.

Ma dernière pensée, faites-vous masser, chouchoutez, profitez de votre bébé, vous devez être la reine, le roi de ce moment. Le postpartum, ça peut être très beau et doux. Moi, je le dis, avec Jasmine, ça a été très beau et doux. J’ai été shootée à l’ocytocine, c’était incroyable, pendant les huit premières semaines, vraiment, mais wouah ! J’étais sur une autre planète, alors que ça n’avait pas été le cas pour ma première. Ça a été plus dur pour ma troisième, parce que j’enchaînais deux bébés à 17 mois d’écart et j’ai été déphasée.

Mais j’avais mis en place des choses pour le vivre quand même de manière hyper sereine avec elle, c’était merveilleux. Mais j’étais fatiguée, très très très fatiguée, mais ça c’est l’accumulation de postpartum qui fait ça.

La solitude, on va pas se mentir, c’est l’ennemi de cette période de vulnérabilité, donc soyez entourée des bonnes personnes, même si c’est juste par téléphone, par texto. Et rappelez-vous, tout passe, tout est une phase. Je crois que c’est très important d’avoir ce mantra en tête. Les difficultés ne vont pas rester pour toute la vie. Il y aura un moment où ça sera plus simple. Il y aura un moment où vous dormirez à nouveau de manière plus sereine. D’avoir cette idée en tête qu’il y a une fin à cette période, ça permet d’en profiter différemment. Parce que ça peut aussi être un moment magique, mais je sais que c’est propre à chacun et à chacune d’être là-dedans. Et puis si vous avez une copine qui a couché quasiment en même temps ou vous rencontrez quelqu’un, moi j’avais rencontré des femmes avec… J’allais au massage bébé avec ma sage-femme, donc du coup j’étais avec des femmes qui avaient exactement des bébés du même âge que les miennes.

Ca permet d’être en phase avec des gens qui vivent au jour le jour la même chose sur les poussées de croissance, sur les difficultés liées au développement de votre bébé.

Voilà, je vous le rappelle, on vous a préparé un super guide qui est gratuit, qui récapitule les grandes idées que vous pouvez télécharger, imprimer. Ça vous matérialise les étapes à ne pas négliger pour accueillir votre bébé. Et encore une fois, pas pour le vivre de manière réussie ce postpartum, mais de manière préparée et sereine et de vous éviter quelques désillusions que j’ai pu vivre. Vraiment, c’est comme ça qu’on apprend. Mais si je peux vous éviter un peu ces phases de difficultés, c’est quand même plus sympa.

Merci d’avoir pris le temps d’écouter. Faites passer cet épisode au futur maman, au futur parent que vous connaissez.

Et puis, prenez soin de vous.

Je le dis avec beaucoup de bienveillance, prenez soin de vous.

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