Aujourd’hui je vais vous parler de ma relation avec le reparentage.
Ce que j’ai mis en place, chez moi, pour continuer mon travail thérapeutique. Pour rappel, ceci est mon expérience, mon parcours de vie, il n’y aucune injonction ici, à vous de trouver votre propre chemin si cela vous intéresse.
Le reparentage, c’est quoi ? Ça vient du mot anglais : reparenting.
On classe le reparentage en psychologie dans la thérapie des schémas.
Le reparentage peut se définir de deux manières : la première est celle que l’on pratique en thérapie. Elle se déroule sous la surveillance d’un ou d’une professionnelle formée qui va vous accompagner pour vous permettre de vous retrouver à l’état conscient de votre moi enfant.
Avec le ou la psychologue, vous vous replongez dans une situation particulière pour vous aider à libérer votre moi enfant des traumas de son passé. Ce travail démarré en thérapie permet ensuite de pouvoir continuer chez soi sur le même thème, d’où la 2e définition. On parle d’ailleurs de reparentage dans l’épisode 122 avec Catherine La Psy.
La deuxième manière de définir le reparentage s’appelle le self-reparenting et elle a été identifiée par Muriel James en 1974 (voir l’article).
J’ai personnellement creusé le self reparenting, grâce au livre du Dr Lepera, “How to do the work” ou “Guéris de tes blessures” en français.
Elle explique que le reparentage est le fait de nous donner ce que nous n’avons pas pu recevoir en tant qu’enfant.
Il faut imaginer que vous avez plusieurs parties à l’intérieur de vous-même, dont, une adulte, celle qui prend vos décisions raisonnées, celle qui sait vous protéger, et une autre, enfant.
Le travail du reparentage, c’est d’être l’adulte dont vous auriez eu besoin petit ou petite. L’adulte qui est capable d’être votre ancrage et d’assurer votre sécurité.
Pour comprendre ce qu’elle décrit il faut avoir conscience que nos comportements d’aujourd’hui sont pour la plupart du temps conditionnés (inconsciemment) par nos expériences passées et notre éducation.
Sauf si l’on fait un travail actif pour réellement briser nos schémas générationnels, hérités de nos familles et de nos parents qui ont fait du mieux qu’ils ont pu avec leur propres traumas à gérer.
Ici il n’est pas question d’accuser ou de pointer du doigt le comportement toxique ou non de nos parents, leur immaturité émotionnelle probable ou non d’ailleurs.
Le reparentage permet justement de reprendre le pouvoir sur notre enfance/adolescence et sur ce qui nous garde prisonniers de notre passé.
Le reparentage que l’on peut donc pratiquer chez soi, tourne autour de 4 piliers :
La Discipline, le Self-care, La Joie et le travail de Régulation Émotionnelle.
Je vous souhaite une très bonne écoute