La confiance… vaste concept, pourtant si important dans la vie d’un être humain.
Vous avez peut-être toujours manqué de confiance en vous parce qu’on vous a répété quand vous étiez petite que vous étiez nulle, que vous ne saviez pas faire que vous n’y arriverez jamais que le monde extérieur est dangereux. Vous avez donc peut-être grandi avec des lunettes de la peur et non de la confiance.
Pas facile dans ces cas là d’être parents et de réussir à donner ce sentiment de confiance à nos enfants.
Une des définition donnée par le Larousse est : Sentiment de sécurité d’une personne qui se fie à elle-même.
Cette notion de sécurité est primordiale.
La confiance naît par le biais de la relation parents/enfants ou en tout cas via la personne qui prend soin de l’enfant.
Elle peut aussi être donnée par l’entourage et notamment à travers l’école.
Vous l’avez compris, ce sont nous les adultes qui aidons nos enfants à ressentir de la confiance en eux dans leurs premières années de vie.
Dans cet épisode, je vous partage 3 choses que vous pouvez faire pour favoriser la confiance de votre / vos enfant·s.
N’hésitez pas à partager vos tips pour encourager vos enfants à avoir confiance en eux.
🗣️ Au programme :
🪁 Encourager l’autonomie
🤗 Valider les émotions et les expériences
🛟 Créer un environnement valorisant et sécurisant
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LIENS UTILES
Épisode 10 – Comment nos mères ont-elles vécu la Matrescence?
Épisode 21 – Laissons les enfants jouer avec la nature, pour une révolution verte – Matthieu Chéreau
Épisode 102 – Peut-on éduquer sans préjugés sexistes nos enfants ? Les inégalités de genre en questions – Manuela Spinelli – Chercheuse et autrice
Épisode 217 – Comment mettre un cadre avec nos enfants ? Dre Héloïse Junier
GUIDE À TELECHARGER
TRANSCRIPTION DE L’ÉPISODE
La confiance, vaste concept et pourtant si important dans la vie d’un être humain et aujourd’hui j’avais vraiment envie d’aborder ce thème de la confiance. C’est une question qui revient régulièrement de votre part. Comment donner confiance à nos enfants? Vous avez peut-être toujours manqué de confiance en vous parce qu’on vous a répété quand vous étiez petit ou petite que vous étiez nul, que vous ne saviez pas faire, que vous étiez maladroite, que vous n’y arriverez jamais. On vous a peut-être répété aussi que le monde extérieur était dangereux, qu’il ne fallait pas faire confiance aux gens autour de vous.
Vous avez donc peut-être grandi avec des lunettes de la peur et non de la confiance. Pas facile dans ces cas-là d’être parent et de réussir à donner ce sentiment de confiance à nos enfants, quand ce sentiment-là nous a manqué pendant tout notre développement. Je vais vous donner la définition, en tout cas une des définitions données par le Larousse, qui concerne la confiance. C’est donc un sentiment de sécurité d’une personne qui se fie à elle-même. Et moi je voudrais même en rajouter qui se fie à son environnement. Cette notion de sécurité, elle est primordiale et elle est étayée par, vous le savez très bien maintenant si vous écoutez le podcast depuis longtemps, la théorie de l’attachement. Je vais en parler dans la troisième partie et rappeler un tout petit peu les bases.
Mais donc, ayez en tête que pour qu’il y ait confiance, il faut qu’il y ait cette notion de sécurité. La confiance, elle naît par le biais de la relation parent-enfant ou en tout cas via la personne qui prend soin de l’enfant. Elle peut aussi être donnée par l’entourage élargi et notamment à travers l’école. Vous l’avez donc compris, ce sont nous les adultes qui aidons nos enfants à ressentir de la confiance en eux dans leurs premières années de vie.
Pourquoi est-ce que c’est important?
Parce que la confiance en soi est un moteur interne qui nous permet de faire face à l’incertitude, avancer malgré les obstacles et à s’épanouir dans nos relations et dans nos ambitions et donc d’enlever, d’éliminer ce syndrome de l’imposteur qui caractérise parfois tant de femmes, qui ne manquent pas forcément de confiance en elles, mais il faut le dire, la société nous renvoie à nous, beaucoup, les femmes, qu’on n’a pas confiance en nos capacités. Et donc, si en plus d’être parentes de petites filles, c’est vraiment primordial de leur donner cette confiance en elles.
La confiance en soi n’est pas innée, il faut vraiment la rappeler, elle se construit tout au long de la vie grâce à notre éducation, aux expériences vécues, à un environnement adéquat, plutôt bienveillant, mais aussi grâce à un travail sur soi parce que tout au long de la vie on peut se resécuriser et reprendre confiance en soi malgré l’adversité, malgré les difficultés que l’on peut rencontrer. C’est donc une compétence clé pour naviguer dans le monde avec sérénité et assurance.
Et moi je le dis, s’il y avait plus de gens qui avaient vraiment confiance en eux et pas qu’il y avait un égo démesuré, je crois que le monde serait un petit peu plus apaisé et qu’on aurait moins de conflits sur Terre parce que quand on a confiance en soi, on est moins dans l’envie de prouver au monde entier qu’on a raison et qu’on est les plus forts et qu’on est les meilleurs et on est un petit peu plus capable d’avoir de l’empathie et de recevoir le reste sans sentir en insécurité et sans sentir menacé.
Alors comment on fait concrètement pour donner confiance à nos enfants?
Il y a trois façons de faire. J’en ai choisi trois, il y en a beaucoup plus mais je me suis focalisée sur toi parce que c’est vraiment un vaste sujet, j’ai voulu recentrer.
- LES ENCOURAGER DANS LEUR AUTONOMIE
La première chose qu’on peut faire, c’est les encourager dans leur autonomie. L’autonomie de nos enfants, on peut leur donner à travers des défis adaptés. Quand on devient parent, faut pas se mentir, on peut avoir tendance à vouloir supprimer les difficultés du chemin de nos enfants. Je m’inclue dedans. C’est une intention très louable mais en fait qui leur enlève de la confiance en eux et de la confiance en leur capacité. Donc ce qu’il faut faire c’est déjà prendre conscience qu’on se sabote en faisant ça et qu’on retire les obstacles au lieu de leur apprendre la résilience et donc la confiance en eux. Donc encouragez vos enfants à réaliser des tâches un petit peu plus dures que celles qu’ils sont capables de faire sur le moment : vider le lave-vaisselle pour un enfant de 2 ans, nettoyer la table pour un enfant de 2 ans à 1 an et demi, faire son lit, même pour un enfant de 6 ans, 7 ans c’est dur, gérer ses devoirs seul, oui ça c’est quelque chose qu’on peut les encourager à faire.
Moi, j’ai notamment dit à ma grande maintenant, si tu vas à la garderie, tu prends dix minutes, un quart d’heure à la garderie pour faire tes devoirs en autonomie avec les personnes qui sont responsables de l’aide aux devoirs. Et ensuite, tu vas jouer comme ça. Quand tu rentres à la maison, tu es tranquille. Donc, c’est ta responsabilité, les devoirs. S’ils ne sont pas faits, eh bien, tu assumes les conséquences de ne pas avoir fait les devoirs.
Ça peut être aussi apprendre à verser de l’eau dans un verre, ça peut être à débarrasser, à ranger son linge, bref tout ce qui autorise l’autonomie d’un enfant, évidemment adapté à l’âge qu’ils ont. Mais c’est vrai que le concept de se dire je vais faire un petit peu plus dur que ce que je suis potentiellement capable de faire, c’est très important.
Donc ça c’est pour la partie des tâches à la maison. Et on va être très honnête, c’est plus ou moins facile à réaliser pour nous les parents, c’est-à-dire que ça nous demande de lâcher prise. Si on aime contrôler, on doit lâcher prise. Si on est maniaque, on doit lâcher prise et revoir nos standards. Si on est fatigué comme beaucoup d’entre vous l’êtes, ça demande d’accepter qu’on va devoir rajouter de la patience à notre quotidien.
Si on veut accompagner notre enfant qui verse de l’eau dans un verre et que potentiellement on va y en avoir partout et qu’il va falloir se dire c’est ok c’est pas grave et pas le gronder je m’inclus dedans j’ai parfois beaucoup trop le réflexe de dire c’est pas possible pourquoi t’en mets partout et ça je sais que ça tue leur confiance en eux au lieu de dire c’est ok on fait tous des erreurs on va nettoyer et on va recommencer.
Donc, j’ai tout à fait conscience que ça paraît anodin ce que je dis et que c’est beaucoup plus complexe dans le quotidien de nos familles et que ça demande de shifter, de changer un tout petit peu notre état d’esprit et de se dire, allez, aujourd’hui, je vais encourager l’autonomie de mon enfant, donc je vais prendre sur moi.
Si vous êtes, dans mon cas, avec plusieurs enfants en bas âge, c’est vrai que moi, personnellement, quand je suis fatiguée, rajouter du bazar, je trouve ça dur. Je trouve ça plus facile de donner confiance à un enfant qui est plus grand, qui maîtrise mieux. Mais en fait, pour arriver à faire ça, il faut avoir réussi à les encourager et à leur avoir donné confiance dans la toute petite enfance. C’est pas facile, je suis avec vous, je le sais que c’est pas évident.
Encore une fois, il y a toujours la théorie, est-ce qu’on est capable de faire, ce qui est bien à faire, est-ce qu’on peut faire, mais de l’avoir en tête, de se dire ok, simplement des petits défis dans le quotidien qui vont devenir de plus en plus faciles et donc notre enfant va être de plus en plus capable et en fait du coup ça va nous soulager. De leur apprendre des tâches ménagères, ben allez-y en fait. Leur apprendre à faire un petit plat, à les encourager, ben maintenant t’as l’âge de savoir faire ton petit déjeuner.
Il y a quelque chose qui m’a beaucoup marqué dans un épisode que j’ai fait il y a cinq ans avec maman.
Qui m’a beaucoup donné confiance en moi, vraiment je remercie mes parents parce que j’ai une grande partie de moi qui a énormément confiance en elles, pas de manière arrogante mais parce que j’ai été élevée par des parents qui ont pris conscience de l’importance de me valoriser. Et ma mère disait dans l’épisode qu’elle avait été émerveillée de son voyage au Canada, au Québec, avant ma naissance, et d’avoir vu une de ses amies offrir comme cadeau d’anniversaire des 4 ans à son fils, je crois, oui c’était son fils, d’apprendre à faire le petit-déjeuner. C’était ça son cadeau et que ça l’avait impressionné, beaucoup touché.
Je crois me souvenir dans l’épisode que ma mère est très émue quand elle raconte cette histoire et moi j’ai grandi avec ça, avec ma mère qui nous fait vraiment confiance sur beaucoup de choses et qui nous a vraiment valorisé dans nos compétences et je garde souvent ça en tête de me dire en fait dans le quotidien on est aspiré et on fait vite et on fait à leur place pour ça et plus vite et en fait bah… C’est pas la meilleure solution, soyons très honnêtes. Donc, on prend la partie des tâches du quotidien.
Ayez dans un petit coin de votre tête de temps en temps de ralentir, de dire allez, si je lui autorise là à prendre confiance dans une tâche, les enfants ils adorent en plus, vraiment ils adorent.
J’ai pas compris pourquoi mais ils adorent faire ça, contrairement à nous et ça va payer pour la suite.
Là c’est la première partie parce qu’il y a une autre partie vraiment, pour les aider à sortir de leur zone de confort qui concerne la partie des défis physiques. Et là, je vous encourage à pousser plus plus si vous avez des petites filles, parce que la société dans laquelle on vit ne valorise pas du tout les capacités physiques des filles, en tout cas ne les valorise pas à la hauteur de celles des garçons. On le sait très bien, j’ai fait des épisodes là-dessus, ça commence dès la cour de récré, dans l’espace que prennent les garçons. J’ai fait un super épisode qui s’appelle « Laissons les enfants jouer dehors ». On mettra les références dans les notes.
En 2019, on parle de ces études qui montrent comment les garçons envahissent la cour de récré avec leurs jeux physiques et pas les petites filles. Et j’ai fait l’épisode avec la chercheuse Manuela Spinelli qui elle explique la notion genrée déjà à l’école et que parce qu’on habille les petites filles avec des robes, avec des jupes avec des chaussures qui sont pas du tout adaptées à la motricité, ben on les entrave dans leur capacité physique. Je sais, vous allez me dire, ouais mais moi ma fille avait que des robes à paillettes et tout, j’en ai une comme ça. Tout à fait, ma fille ne met que des jupes, que des robes à paillettes. Par contre, elle a un legging en dessous. Par contre, elle a des baskets.
Parce que je lui explique toujours que quand elle veut grimper quelque part, c’est pas du tout pratique si elle n’est qu’en robe ou en jupe, ou qu’elle a des collants. Donc on met des leggings. Et que souvent, elle rajoute la jupe. Je lui dis comme ça, si ça te gêne, tu enlèves la jupe et tu grimpes. Et c’est celle qui est la plus casse-cou. Donc c’est possible les deux, mais c’est vrai que je ne lui mets pas des petites chaussures pas pratiques. Je fais attention à ça. Donc, encouragez vraiment vos filles à se dépasser sur leur capacité physique. C’est primordial pour évoluer dans notre monde quand elles seront adultes. J’ai eu la chance d’avoir une maman qui m’a énormément encouragée sur le côté physique, avec un papa aussi qui ne faisait pas de différence.
C’est pas parce qu’on était des filles, il nous a jamais dit vous n’êtes pas capable, c’est pas possible. Ça a toujours été un champ de possibilités chez moi, dans mon foyer, en tout cas au niveau de notre mouvance. Et je crois que ça se voit puisque j’ai été dans un milieu très masculin où on fait du sport et le sport est extrêmement important dans ma vie. Donc moi, à mon niveau avec mes trois filles, je les encourage toujours à grimper, si elles le veulent. Je leur dis toujours qu’elles sont capables quand elles hésitent, parce que c’est un petit peu dur, parce qu’elles ne savent pas par où commencer. Je leur explique qu’elles vont y arriver, qu’elles vont trouver la solution, que je suis là au cas où, que je les pars, en gros, pour grimper.
Et que, par exemple, si elles hésitent à sauter d’un muret un peu haut, Mais je leur dis, tu vas prendre un risque, je t’aide au début, mais tu vas y arriver, je prends le temps. J’avoue que c’est très naturel pour moi de prendre le temps pour faire ça parce que mes parents l’ont fait. Et donc, je trouve ça normal et je sais à quel point ça m’a donné du courage et des images très fortes de moi, petite, à faire des choses difficiles. Et je me souviens de la fierté que j’en retirais. Moi je veux qu’elles voient dans mon regard que j’ai confiance en elles. Je veux qu’elles voient que je crois en elles, en leurs capacités, et que si par contre elles me disent là j’y arrive plus, c’est ma limite, et bien ok pas de souci, on redescend.
Elles se sont écoutées, il n’y a aucun problème. Dans le quotidien je leur ai appris un mantra très important, qui est vraiment important dans notre famille, que je leur répète quasiment tous les jours. Je leur dis, je suis courageuse, je suis forte, je sais faire des choses difficiles. Je suis courageuse, je suis forte, je sais faire des choses difficiles.
Je vais raconter une histoire qui m’a beaucoup émue.
Il y a quelques mois, ma fille a couru son premier cross. Elle s’était beaucoup entraînée avec l’école. Et donc quand elle s’est lancée dans ce premier cross qui n’était pas hyper difficile, c’est adapté à leur âge, moi je la suivais tout le long du parcours pour l’encourager, pour lui montrer que j’étais là, parce que je connais son caractère, je sais qu’elle a besoin d’être soutenue.
Par exemple, j’ai une autre fille, je sais qu’elle ne voudrait jamais que je fasse ça. Et donc je commençais à voir que c’était dur sur la fin du parcours, qu’elle ralentissait, elle ne s’arrêtait pas, mais je voyais que ça tirait un peu. Et là, je l’ai entendu se dire Ce mantra. Je suis forte, je suis courageuse, je sais faire des choses difficiles. Elle l’a dit à haute voix. Ça m’a tellement émue de la voir se parler comme ça, de l’entendre s’encourager elle-même, de la voir utiliser ce mantra pile au bon moment, le moment où elle voyait que c’était dur. Et elle n’a pas abandonné, elle n’a pas arrêté, elle n’a pas marché, elle a continué de courir plus doucement mais elle y a été jusqu’au bout et elle a été tellement fière d’elle à la fin et moi ça m’a… Ça m’a vraiment touché parce que voir en action ce qu’on essaye d’instiller chez nos enfants, c’est pas toujours évident et là je l’ai vu. Je me souviens une autre fois aussi, elle voulait sauter à la piscine dans un grand bassin, elle avait un peur.
Donc vous l’avez compris, c’est ma fille aînée, donc elle est plus grande. Ça récolte les fruits de tout ce que j’ai fait avant. Et mon mari aussi évidemment, je parle de moi mais on est deux. Et que je l’ai entendu se dire, allez maman tu m’as dit que je sais faire des choses difficiles et que je vais y arriver, et ben je me le dis. Et hop elle a sauté.
Les Mantras, je vous jure, c’est efficace.
Vraiment, c’est efficace, donc n’hésitez pas à les utiliser.
Donc le résultat, pourquoi est-ce qu’il faut leur donner des tâches un peu plus difficiles et les encourager à sortir de leur zone de confort, que ce soit dans le quotidien ou physiquement? Bah c’est que ça leur donne un sentiment d’accomplissement et ça leur montre qu’ils sont capables. Vraiment, c’est très important ça. Moi, quand une de mes filles est coincée dans un de ses apprentissages, je lui réponds quasiment toujours en lui disant, est-ce que tu te souviens quand une de tes sœurs a appris à marcher? Est-ce que tu te souviens si elle a réussi tout de suite? Non, à chaque fois elle me répond, non elle n’a pas réussi, elle tombait. Est-ce que c’est pour ça qu’elle a abandonné? Elle a donc évité de marcher. Et là elle me répond, non c’est vrai, je vois, ça prend du temps.
Et donc c’est ça, à chaque fois je lui rappelle, tu ne peux pas apprendre dans la seconde, tu ne peux pas tout savoir, c’est pas possible, et donc ça demande du temps. Donc ça c’est aussi avec le caractère de vos enfants, il y en a qui sont plus ou moins sensés, plus ou moins exigeants envers eux-mêmes, c’est pas évident. Mais juste de les sortir de leurs frustrations et leur dire que c’est ok de lutter, c’est ok de galérer et que c’est pas pour ça qu’on abandonne et en tout cas c’est pas pour ça qu’on se dit qu’on est nul.
Moi je fais autre chose, c’est que je les félicite toujours quand elles y arrivent et surtout je valorise leurs efforts et leur persévérance, pas forcément le résultat mais dire t’as pas lâché, dans le cross t’as pas lâché, t’as rien, T’as pas abandonné, tu t’es motivé, t’as persévéré, c’est incroyable. J’ai vu à quel point t’as travaillé dur pour y arriver, donc vraiment bravo. Parce que notre but en leur donnant confiance, c’est qu’ils sentent compétents, autonomes et connectés à leurs propres capacités. Et je trouve que c’est un merveilleux cadeau pour la suite. L’été aussi, je laisse ma fille aînée aller jouer dans un parc à côté. J’en ai déjà parlé dans certains épisodes. Elle a une montre, je lui donne un horaire et elle est responsable de revenir à l’horaire donné.
Ça, c’est aussi très important parce que ça contribue à renforcer la confiance que moi j’ai en elle, qu’on a une confiance mutuelle, et quand elle respecte l’horaire et la consigne, et elle, ça lui donne la confiance en elle qu’elle a de faire des choix qui demandent donc de respecter ses consignes, c’est-à-dire que peut-être qu’elle est en train de s’amuser avec une copine, mais en fait, il est l’heure. Et donc, elle fait le choix de rentrer pour garder ce lien de confiance entre elle et moi, et pour que, elle, je puisse lui faire confiance et lui dire, voilà, j’ai confiance en tes capacités, je sais que tu sais faire. Ça ne veut pas dire que si elle a cinq minutes de retard, c’est mort. Non. Je reverbalise avec elle, je lui réexplique pourquoi ça nous inquiète, qu’on a besoin de savoir où elle est.
Donc, c’est important qu’elle respecte les consignes. Il y a aussi à l’école, là j’ai parlé que dans la sphère familiale, à l’école les profs utilisent tout le temps ces techniques un peu de responsabilisation en assignant des rôles aux enfants dans leur classe. Je sais que mes filles elles adorent ça d’être chef de rang, faire l’appel, ramasser les cahiers, je sais pas, peu importe en mater ou en primaire, elles le font, je trouve ça hyper chouette. Donc voilà, il n’y a pas que nous qui donnons confiance, ne vous inquiétez pas. Mais je sais que c’est difficile pour certains parents qui n’ont pas reçu ces mots, cette capacité en tout cas d’explorer tout en confiance.
Donc vous pouvez commencer par là, dans leur autonomie au quotidien, les encourager à aller accomplir des défis qui sont à leur portée ou un tout petit peu plus difficiles et les encourager là-dedans. Donc ça, c’est la première étape.
- LA DEUXIEME ETAPE, C’EST LE FAIT DE VALIDER LEURS EMOTIONS ET LEURS EXPERIENCES.
Bon, ce qui est cool, c’est que dans ce podcast, on parle que de ça, donc vous devez sûrement un peu le faire déjà au quotidien. Mais en fait la confiance en soi ça prend aussi racine dans la réaction que nous adultes on a envers eux. Donc quand un enfant il s’en compris, accepté, il peut explorer et montrer sa vulnérabilité sans en avoir honte.
Je crois qu’il faut le noter en France on a du mal à accepter l’échec, on a une culture qui prend l’échec comme une faiblesse au lieu de le voir comme une opportunité pour faire mieux. L’école peut être parfois très violente envers les enfants qui ne réussissent pas. A contrario, elle peut aussi être incroyable, il y a des profs qui changent la vie des enfants, on le sait tous très bien, et je vous remercie mille fois parce que je sais que vous écoutez ce podcast les enseignants, c’est pas une critique envers vous, mais il y a des profs qui brisent des confiances en eux de certains enfants, ou en tout cas, l’école est le seul refuge qu’ils ont, et s’ils y retrouvent, encore une fois, dans le regard des adultes, de la méfiance et du dédain et du mépris, ils vont se casser la gueule derrière.
Alors que l’échec, ça fait partie de la réussite.
L’échec fait partie du processus de réussite.
Et ce qui est difficile, c’est que ce sentiment d’échec, il est souvent associé à la honte. Et c’est là où c’est complexe, parce que se dépêtrer de la honte, c’est très, très dur. La honte, ça nous paralyse et ça nous empêche d’avancer. Et en fait si on se disait que tous les gens autour de nous ont galéré une fois, n’ont pas réussi, ont échoué, se sont sentis nuls, peut-être que cette honte elle s’enlèverait parce qu’on sentirait moins seul. Donc si vous captez, moi je capte des fois que mes filles elles ressentent de la honte, c’est dur à expliquer ce sentiment de honte. Ce sentiment qui nous paralyse, qui nous fait nous sentir une mauvaise personne.
Nos enfants, ils peuvent le ressentir quand ils sont en échec, parce qu’ils n’ont pas réussi une tâche. Moi, je sais que je leur dis, que je vois qu’elles sont tristes, qu’elles sont en colère de cette situation, que c’est difficile. Je valide leurs émotions, mais je leur dis que c’est ok de ressentir ça et que c’est ok de faire une erreur et que si on a raté, ce n’est pas rédhibitoire. On peut toujours changer, on peut toujours évoluer, on peut toujours faire mieux et on peut toujours apprendre. Parfois j’entends une de mes filles se dire « je suis nulle, j’ai raté ». Elle le dit à haute voix. Et j’aime bien parce que dans ces cas-là, j’essaie de lui dire que je comprends tout à fait ce qu’elle ressent, que c’est normal de se dire ça des fois.
Mais en fait elle peut plutôt se dire qu’elle est en train d’apprendre. Et que forcément elle peut pas être forte du premier coup. Je dis « tu vois là tu dis que t’es nulle, mais dis-toi en fait que t’es en train d’apprendre ». Pourquoi je vous dis ça? Parce que notre voix intérieure, elle est puissante. Notre voix intérieure, c’est la plus méchante de toute la planète. Je pense qu’il n’y a pas d’équivalence. On peut être très très dur envers nous-mêmes. Et on ne serait pas forcément avec nos meilleurs amis, avec nos enfants, avec nos conjoints, mais avec nous-mêmes. Ouf ouf. Et les études, elles ont montré que ce qu’on se raconte, Malheureusement, ensuite, notre cerveau l’assimile et se base sur ça. Donc, si on passe notre vie à dire « je suis nulle », notre cerveau, il a compris qu’on était nulle.
Par contre, si on passe notre vie à dire « ok, je suis en train d’apprendre, je vais faire mieux ». Et d’ailleurs, maintenant, ma fille, quand je dis « je suis nulle », enfin, je dis à haute voix aussi, elle me dit « mais non, maman, t’es pas nulle, t’es en train d’apprendre ». Et je lui dis « oui, c’est vrai, t’as raison ». Mais bon, j’étais nulle quand même là, sur ce coup-là. Donc, quand je leur ai crié dessus et qu’après je disais « je suis nulle, je suis désolée », Mais non, t’es pas nulle. C’est vrai, je ne suis pas nulle. Donc dites-vous ça que votre dialogue intérieur il a de l’importance. Donc le dialogue intérieur de vos enfants est important.
Et c’est pas de les corriger en permanence, de dire non on dit pas que t’es nul, c’est de leur dire il y a une autre solution. Vois-le différemment en fait. L’apprentissage c’est très important. Moi c’est pour ça que dans plein d’épisodes je vous dis qu’est-ce que vous avez envie d’apprendre, qu’est-ce qui vous motive, qu’est-ce que vous avez envie d’acquérir comme nouvelles compétences, parce qu’en fait on a besoin d’évoluer Et quand on apprend quelque chose, on sent en confiance, on sent valorisé. C’est hyper gratifiant de réussir à apprendre quelque chose. Donc voilà. Donc ce qui les aide, c’est que nous aussi, on puisse leur montrer qu’on traverse des périodes de doute, qu’on n’arrive pas à surmonter certaines choses, ou que parfois on réussit à surmonter ces difficultés-là.
Par exemple, vous pouvez leur dire, moi j’ai peur du vide mais je vais traverser ce pont quand même parce que on a besoin pour cette randonnée d’aller de l’autre côté et j’ai assez confiance en moi pour y arriver. Puis il y a ton papa à côté de moi ou ta maman qui m’aide. Vous voir réussir, ça me donne confiance.
Valorisez à haute voix, verbalisez à haute voix ce que vous êtes en train d’avoir comme réflexion. Vous pouvez aussi dire, moi, tu vois, j’ai peur de parler en public, mais regarde, là, je suis en train de m’entraîner pour arriver préparée à la réunion que j’ai demain parce que je ne suis pas hyper à l’aise, mais j’ai confiance en mes capacités. Si je travaille un peu en amont, ça va bien le faire.
Vous pouvez aussi leur dire, tu vois, moi, je ne suis pas à l’aise avec mon corps en ce moment. Ce n’est pas hyper évident, mais je me suis inscrite à un cours de danse ou de théâtre ou autre, peu importe, je ne sais pas, pour me sentir mieux. Vous avez un problème et vous cherchez une solution, et vous montrez à vos enfants que vous aussi vous êtes en… Pas en lutte, mais il y a des choses difficiles, et que vous allez vers la confiance en vous pour y arriver. Donc plus vous parlez d’émotions à la maison, plus vous leur permettez d’avoir confiance en eux et en leurs ressentis, et la confiance pour eux ça passe aussi par le fait de les croire quand ils nous disent quelque chose, c’est très important de les croire.
Plus on les croit, notamment dans les bagarres, dans les fratries, c’est pas dire t’as tort, t’as raison, c’est ok, j’ai entendu ce que tu crois, ce que tu dis, je te crois. Plus ils auront confiance en eux pour nous dire quand quelque chose ne va pas. Et je crois que ça c’est primordial dans la société dans laquelle on vit. On est en train de découvrir l’ampleur des violences sexuelles faites aux enfants. On a beaucoup parlé dans ce podcast, dans des épisodes précédents, mais si nos enfants sont assez en confiance dans leur environnement pour savoir qu’on va les croire quand ils parlent, peut-être que ça peut sauver des vies, tout simplement. Donc c’est important de valoriser ça, leurs ressentis. Je vous donne un exemple.
Un enfant qui va dehors sans son manteau, il fait moins 15, vous ne supportez pas parce que vous avez froid et vous ne comprenez pas. En fait, si votre enfant n’a pas froid et qu’il vous dit « mais j’ai pas froid », et que vous dites « ok, je te fais confiance », ça lui donne aussi l’information qu’il peut se fier à ses sensations à lui. Donc il a confiance en lui parce qu’on l’écoute. Si vous lui forcez à mettre son manteau, alors qu’il faut le dire, nos enfants courent dans tous les sens, ils ont beaucoup moins froid que nous, ils sont juste peut-être pas frileux comme nous, vous lui apprenez que c’est vous qui savez mieux que lui. Et donc vous lui enlevez sa confiance en lui.
Je sais, c’est dur, je sais que c’est dur de les laisser faire ça, mais Plus vous les autorisez à ressentir dans leur corps et à valider ce qu’ils ressentent et donc à écouter leurs besoins, plus vous leur donnez confiance en eux. Voilà. Donc, ce deuxième point sur valider leurs émotions, leurs expériences, ça les aide à développer une sécurité intérieure et à mieux se connaître. Vraiment, ce sentiment de sécurité, c’est très très important et on va en parler dans le troisième point.
- CRÉER UN ENVIRONNEMENT VALORISANT ET SECURISANT
Le troisième et dernier point, c’est de créer un environnement valorisant et sécurisant. Je ne vous apprends rien en vous disant que nos enfants apprennent par mimétisme, on a beau leur faire de très grands discours, à part les mantras, ils apprennent juste en même temps que nous et nos comportements en fait.
Si vous, dans votre quotidien, arrivez à leur dire que vous doutez, que vous hésitez, que vous prenez des risques, même si vous avez peur d’échouer, ça leur montre que ça vaut la peine de se lancer. S’ils vous voient célébrer vos victoires aussi, ils se rendent compte que la fierté est ressentie de la même manière chez les adultes en fait, que c’est important de se valoriser, c’est important de se célébrer. Et donc ça, ça peut créer un environnement qui est valorisant et qui est sécurisant. Donc déjà vous avez parlé des émotions, donc ça aide forcément. Tout ça, donc, il faut que ça puisse rentrer dans un cadre sécure. Donc, c’est un vaste sujet.
Il y a un épisode entier sur comment poser un cadre avec Héloïse Junier. Je vous mettrai la référence aussi de l’épisode.
Donc, vous le savez, dans ce podcast, on considère que la théorie de l’attachement, c’est le socle de la vie familiale. La théorie de l’attachement, c’est le fait que nos enfants puissent sentir en sécurité dans leur foyer et assez en sécurité pour pouvoir aller explorer le monde, faire des interactions avec le monde en dehors du foyer et sentir assez bien pour revenir quand ils ont besoin de remplir leur vase d’affection. En tout cas, quand on sent secure, on a un peu plus confiance en nous, c’est sûr et certain. Donc plus vous offrez un cadre secure à votre enfant où il sent aimé, encouragé, écouté, plus vous pourrez lui permettre de prendre des risques et donc d’avoir confiance en lui. Donc rappelez-vous de ce mantra que j’ai donné. Je suis courageuse, je suis forte et je sais faire des choses difficiles. Dites-le à vos enfants.
Trouvez le mantra qui correspond à votre famille, à vos valeurs. Mais ce mantra-là, chez moi, il est vraiment très important. Je suis courageuse, je suis forte et je sais faire des choses difficiles. Parce que malheureusement, dans la vie, on va rencontrer beaucoup de difficultés et si vos enfants peuvent se rattacher à ce mantra-là, cette sécurité en eux, ça va leur faire beaucoup de bien. Ce que vous pouvez faire donc, c’est leur montrer que vous avez une confiance inébranlable en leurs capacités. Même lorsqu’ils doutent d’eux-mêmes en fait. Ce que vous êtes, c’est cette sécurité. Ce que dit docteur Anne Reynaud dans plusieurs des épisodes que j’ai enregistrés avec elle, vous êtes leur porte-avions. Et donc dans ce porte-avions, vos enfants, ils peuvent atterrir puis repartir. Vous êtes là dans les eaux troubles, vous êtes au milieu de nulle part, mais vous êtes toujours là.
Ils savent qu’ils peuvent venir se poser sur vous pour pouvoir recharger leur batterie, ce que je disais, leur réservoir affectif, et pour pouvoir reprendre un peu de confiance et d’avoir ce regard plein de confiance qu’on peut poser sur eux. Une des choses qu’il y a à éviter pour pouvoir concrétiser ce cadre sécurisant, et c’est pas facile à faire, je vous le dis tout de suite, moi aussi j’ai du mal, c’est d’éviter de les comparer avec d’autres enfants. Surtout quand il y a des fratries. C’est pas facile des fois de ne pas dire, regarde ta sœur elle y arrive, et en fait c’est vrai que c’est très dur pour eux. Moi ma fille elle me dit, mais maman pourquoi tu me compares à ma sœur, je suis pas pareille, tu me l’as déjà dit, il faut pas se comparer. C’est vrai.
On adore quand nos enfants nous mettent face à nos propres incohérences. Mais au moins c’est dire que le message est passé. Donc vraiment, ne pas les comparer. Ils sont une personne à part entière avec leurs propres capacités, leurs propres difficultés et leur estime de soi peut être un peu entamée quand on fait ça. Et encore une fois ce que je disais tout à l’heure, célébrez leur petite et grande victoire. Faites-le ensemble. Dites-leur que vous êtes fiers d’eux, que vous êtes fiers qu’ils aient essayé, qu’ils aient pris un risque. Ils peuvent eux aussi être fiers d’eux, que vous valorisez leurs efforts, c’est le renforcement positif aussi. Moi je sais qu’en début d’année je demande toujours à mes filles ce qu’elles ont envie d’apprendre. D’ailleurs on a toujours ce guide des trois questions à se poser en 2025, donc vous pouvez toujours le télécharger.
Et aussi en fin d’année, du coup, elles m’ont dit ce qu’elles voulaient faire, donc apprendre à nager, faire du vélo sans les petites roues, faire le grand écart, un salto. Mes filles avaient appris à parler anglais. Bref, ma toute petite, parce qu’elle a trois ans, elle avait appris à faire du vélo sans ses petites roues. Elle voit ses soeurs en parler, donc ça l’intéresse. Et donc on fait ça et en fin d’année on fait le bilan, ce qu’on a fait en décembre. Et je leur ai dit, on prend une feuille et on note tout ce qu’elles ont réussi à faire en fait. Et c’est juste fou parce que, surtout chez les tout petits, il se passe plein de choses. Elles ont réussi à parler, à courir, à faire du vélo… On oublie en fait de se poser, de regarder, de dire waouh! Bravo!
Et en fait on le fait, elles ont adoré faire ça, célébrer ce moment-là. Nous aussi on a un autre rituel, c’est que quand quelqu’un réussit à faire quelque chose de fou, enfin une étape difficile, à table on s’applaudit et on dit bravo pour X qui a fait ça, bravo pour… Et on le fait aussi pour nous les adultes. Et elles adorent évidemment ce genre de moment. Donc ce que ça fait, c’est que ça leur donne de la force à nos enfants de se lancer dans de nouveaux projets sans craindre le jugement, en fait. Parce que ce que je vous disais sur la honte, si on se lance et qu’on a peur du jugement des autres, on fait jamais.
Plus facile à dire qu’à faire, même moi en tant qu’adulte, il y a mille fois où je me dis je peux pas le faire parce que machin, va penser ça, que machin, le regard des autres est tellement important et dans notre société, dans notre façon de fonctionner, on a un besoin vital des autres, donc c’est normal. Mais plus vous aurez réussi à instiller toutes ces petites choses, plus votre enfant pourra développer sa capacité à avoir confiance en lui. Donc vous l’aurez compris, votre enfant a besoin de confiance en soi, c’est primordial dans leur vie future. Pour cela, il faut que nous les parents, Je vous récapitule. Puissions être le plus sécure possible. Ce n’est pas facile dans un monde qui est très insécure en ce moment.
Il faut que nous, parents, puissions leur offrir des opportunités de se tester, de rater, d’apprendre et de se célébrer. Et enfin, il faut qu’on puisse leur laisser l’opportunité d’évoluer dans un environnement où la prise de risque est valorisée et où leurs efforts sont vus et reconnus. N’oubliez pas les mantras, c’est hyper important, vous pouvez commencer à en écrire, à en chercher. Ça va vous guider, vous aider. Je sais que je fais partie de personnes qui ont eu, comme je disais, des parents qui m’ont beaucoup donné confiance en moi et je vois à quel point ça a eu un impact sur ma vie professionnelle notamment, mais pas que. Je vois aussi mes amis qui n’ont pas toutes eu cette chance et je vois à quel point c’est difficile à rattraper à l’âge adulte, à quel point ça bouffe.
Donc je sais que ça paraît beaucoup tout ça. Encore une fois je fais pas tout bien là dans ce que j’osais dire, j’en fais plein mais pas bien tout. Mais déjà, si vous en faites une partie, si vous commencez à attaquer par ces angles-là, ces petites astuces, ça va rouler. Vos enfants auront confiance en eux. Et vous aussi, peut-être, vous allez vous resécuriser au final. Parce que c’est important, vous aussi, d’avoir de la confiance en vous en tant que parent. Parce que quand vous êtes confiant dans vos choix, vos enfants, ils le ressentent. Quand vous savez pourquoi vous le faites. Quand vous dites, mais en fait, si je suis quelqu’un de bien et si je prends la décision d’instaurer X ou X règles, c’est parce que je sais ce que je fais, parce que je suis sûre de moi.
Et même dans vos discussions avec vos conjoints ou vos conjointes, ça a de l’importance d’avoir cette confiance en vous. Sans l’arrogance, c’est pas la même chose.
Merci de m’avoir écouté sur cet épisode de trois choses qu’on peut mettre en place avec ses enfants pour qu’ils aient confiance en eux. Je crois que c’est un beau cadeau qu’on peut leur faire.
Et prenez soin de vous comme d’habitude, prenez soin de vous, prenez soin de votre confiance en vous.
Et puis on se retrouve vendredi, à très vite.