Épisode 206 – 5 choses à faire pour aider sa relation avec son enfant difficile

Parents · Expert·es · Éducation · Post-partum · Accouchement · Psychologie · Santé · Travail · Famille Parents · Expert·es · Éducation · Post-partum · Accouchement · Psychologie · Santé · Travail · Famille Parents · Expert·es · Éducation · Post-partum · Accouchement · Psychologie · Santé · Travail · Famille Parents · Expert·es · Éducation · Post-partum · Accouchement · Psychologie · Santé · Travail · Famille

Après l’épisode 201, où Dr Anne Raynaud était l’invité, pour parler des enfants dits difficiles, insupportables ou dérangeants, vous m’avez beaucoup demandé comment faire concrètement pour améliorer le quotidien avec son enfant quand on sent que notre relation n’est pas satisfaisante.

Pour avoir été, et toujours être, parfois dans cette situation, il y a 5 choses que j’ai mises en place pour rétablir un lien de sécurité avec mon enfant. 

Avant de commencer cet épisode j’aimerais vous dire que cela prend du temps pour qu’une relation s’améliore et c’est notre responsabilité de parent, de le faire.

Je sais à quel point c’est culpabilisant de se sentir être un mauvais parent avec son enfant. 

J’ai rarement trouvé des témoignages de parents qui admettent ne pas y arriver avec un de leur enfant.

C’est mon cas. Je ne donnerai aucun détail, mais il est plus difficile pour moi d’être une bonne mère avec une de mes filles.

Mais ce n’est pas pour ça que j’ai abandonné, au contraire, j’ai passé beaucoup de temps à réfléchir à comment faire pour améliorer la situation.

Alors voici les 5 pistes que j’ai explorées et qui ont donné des résultats.  

🧠 Thérapie et soutien (00:00 – 10:57)

⏰ Temps précieux (10:58 – 20:45)

🥳 Renforcement positif

🏖️ Relais (20:46 – 31:08)

🎯 Communication

🔗 Pour en savoir plus, n’oubliez pas de visiter notre nouveau site web !

Merci de votre écoute fidèle, n’hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun épisode.

Et si cet épisode vous a inspiré, pensez à laisser un like, un commentaire, ou même à nous donner 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée. Cela nous aide énormément à faire connaître La Matrescence à d’autres parents et à continuer de créer du contenu de qualité pour vous.

Votre soutien fait toute la différence.

TRANSCRIPTION DE L’ÉPISODE

5 choses à faire pour aider sa relation avec son enfant dit difficile

Après l’épisode 201, où Dr Anne Raynaud était l’invité, pour parler des enfants dits difficiles, insupportables ou dérangeants, vous m’avez beaucoup demandé comment faire concrètement pour améliorer le quotidien avec son enfant quand on sent que notre relation n’est pas satisfaisante.

Pour avoir été, et toujours être, parfois dans cette situation, il y a 5 choses que j’ai mises en place pour rétablir un lien de sécurité avec mon enfant. 

Avant de commencer cet épisode j’aimerais vous dire que cela prend du temps pour qu’une relation s’améliore et c’est notre responsabilité de parent, de le faire.

Je sais à quel point c’est culpabilisant de se sentir être un mauvais parent avec son enfant. 

J’ai rarement trouvé des témoignages de parents qui admettent ne pas y arriver avec un de leur enfant.

C’est mon cas. Je ne donnerai aucun détail, mais il est plus difficile pour moi d’être une bonne mère avec une de mes filles.

Mais ce n’est pas pour ça que j’ai abandonné, au contraire, j’ai passé beaucoup de temps à réfléchir à comment faire pour améliorer la situation.

Alors voici les 5 pistes que j’ai explorées et qui ont donné des résultats.  

1. La thérapie individuelle, de couple, avec enfant

Quand j’ai compris que le lien d’attachement avait été quelque peu rompu avec une de mes filles, j’ai tout de suite demandé de l’aide à ma psychologue. 

D’abord pour moi, en expliquant mes difficultés mais aussi pour elle. Je savais qu’elle souffrait de la situation et pourtant je n’avais plus les clés pour l’aider. 

Je m’étais persuadée que ma fille ne pouvait pas me voir comme sa principale figure d’attachement et que donc elle n’avait pas besoin de moi. C’était plus simple pour moi d’être dans le déni que d’accepter que j’avais du pouvoir pour changer notre relation. C’est quand ma psy a mis des mots sur les besoins de ma fille que j’ai réalisé que je n’étais pas à la hauteur. 

La thérapie m’a donc aidé à comprendre pourquoi c’était si difficile pour moi d’être une bonne mère pour elle, pourquoi j’avais du mal dans notre relation. Cela fait + d’un an et demi que je travaille sur ça, ça prend donc énormément de temps parfois. 

Ensuite il y a eu la thérapie de couple, parce que la thérapie de couple aide à comprendre comment se sent l’autre dans ses compétences ou incompétences face à sa parentalité. On a donc mis en place une règle, où nous les 2 parents devons protéger nos enfants, quand l’un des 2 adultes va trop loin. 

Quand on un de notre enfant nous renvoie des choses de nous, qu’on est moins à l’aise dans la relation, on va avoir tendance à être plus dur avec notre enfant. C’est là que l’autre parent entre en jeu. On s’oblige à freiner l’autre quand on s’agace. Ça a 2 effets. L’un, comme je vous le disais, on protège notre enfant et l’autre on reste une équipe parentale qui peut compter sur l’autre pour mettre des limites et prendre le relais. Ce n’est pas du tout facile à faire, mais notre colère ne doit pas abîmer la relation à notre enfant.

Je le dis en toute transparence, ma colère a parfois dépassé les limites et c’est pour ça que j’avais besoin d’un autre adulte pour me sortir de la situation. Aujourd’hui je travaille dur pour apprendre à bien gérer mes émotions et que mes filles n’aient pas besoin qu’un autre adulte intervienne pour les protéger de mes colères. 

Et la dernière chose, c’est offrir à notre enfant un espace de parole en thérapie où elle sait qu’elle est écoutée, et où ses émotions sont prises en compte par moi et un autre adulte.

Si vous pouvez emmener votre enfant en thérapie, faites-le, c’est vraiment une excellente façon de pouvoir renouer le lien. J’avais fait un épisode, le 186 où j’explique comment se déroule une séance avec des enfants.

2. Le temps précieux

C’est une des clés. Quand j’ai réalisé que ma relation à une de mes filles était difficile, j’ai compris que j’avais besoin de lui consacrer plus de temps. Ca peut paraître être la dernière de vos envies, parce que vous êtes en conflit permanent avec votre enfant, parce qu’il ou elle vous agace, parce que vous n’avez plus d’énergie à lui consacrer et pourtant… ce temps précieux, ce moment privilégié permet de faire baisser les tensions.

J’aime beaucoup le faire avec mes 3 filles, mais une fois par trimestre par exemple, je les emmène déjeuner avec moi. Elles ne vont pas à la cantine et en solo, je les prends pour passer un moment toutes les 2.

Parfois aussi, je vais chercher l’une d’elles plus tôt que ses sœurs, pour aller jouer un peu au parc ou juste se promener.

Je fais aussi très attention, quand je suis sur une activité avec l’une d’elle, que ce soit lecture ou un jeu, de bien rester avec elle et de ne pas être dérangée par les autres. Être parents de plusieurs jeunes enfants c’est devoir jongler avec leurs besoins. Et j’ai remarqué au fil du temps que j’avais une grande tendance à zapper des activités d’une de mes filles pour privilégier du temps avec une autre. Quand j’ai compris que je faisais cette erreur, j’ai rectifié de manière intentionnelle mes réponses à ses demandes. Je pouvais très facilement dire de manière régulière, pas maintenant, après. Ou à l’envoyer voir son père au lieu de m’occuper d’elle.  

3. Le renforcement positif

La 3e chose que j’ai mise en place c’est de la valoriser. J’ai passé tellement de temps à lui renvoyer une image négative d’elle que j’ai dû vraiment faire attention à inverser la tendance. Donc j’ai utilisé les compliments mais aussi ce qu’on appelle le renforcement positif.

Le renforcement positif c’est une façon de leur montrer que les comportements qu’ils ont sont très appréciables. On peut les récompenser avec des paroles ou avec des petits cadeaux ou privilèges.

A vous de choisir.

Chez moi c’est vraiment passé par des compliments et des valorisations de ses actions. Surtout sur certains points qui étaient problématiques entre nous. Dès qu’elle réussissait quelque chose, au lieu de trouver ça normal, je venais à sa hauteur et je la félicitais pour ce qu’elle venait de réussir.

Ça a un effet, cela les encourage à continuer les comportements adaptés. 

J’ai aussi passé beaucoup de soirées à lui dire que j’étais fière d’elle, que je l’aimais, que c’était hyper agréable d’être avec elle. 

A chaque fois que j’ai eu des grosses colères envers elle, je venais m’excuser pour lui dire que c’est à moi d’apprendre à me gérer et pas à elle.

On ne va pas se mentir, beaucoup de mes problèmes avec mes enfants, sont aussi dûs à ma fatigue… Quand j’ai eu une nuit correcte, ma capacité à encaisser ses émotions, qui sont intenses, est tout de suite plus facile et j’explose moins. 

4. Le relais 

Ensuite une chose qui m’a particulièrement aidé, c’est le relais. Par relais, j’englobe plein de choses.

Parfois j’avais aussi juste besoin d’être seule pour faire le point et ne pas exploser face à elle.

Donc je sortais de la maison et j’allais me balader dans la nature.

Il y a eu une autre fois très marquante pour moi… après des semaines de sensations de tensions à l’intérieur de moi, où je me sentais oppressée en permanence par mes enfants, j’ai pris un rendez-vous pour me faire masser, c’était à Maison Ose à Bordeaux pour un massage crânien et un massage kobido, et c’est comme si toute la tension qui avait eu en moi avait disparu. 

Comme si tout l’agacement que j’avais ressenti s’était évaporé de mon corps. Le massage est un outil puissant pour apaiser le système nerveux et donc être plus à même d’être calme.

Je sais que cela a un coût mais vous pouvez aussi demander à votre conjoint•e de vous masser, il existe plein de tutos sur youtube pour bien masser.

Le toucher est primordial.

5. J’ai appris à communiquer différemment

Communiquer avec ma fille est devenu un aspect difficile à un moment donné. J’étais en permanence agacée et pour être honnête je n’arrivais à rien parce que son mutisme me renvoyait à mon incompétence en tant que mère. Et donc automatiquement à ma culpabilité.

J’ai mis du temps à comprendre comment l’aider pour me parler. Et un soir, avant de dormir, j’ai essayé une technique différente. Je lui ai demandé de me répondre par pouce en l’air ou pouce en bas quand je lui posais une question pour comprendre ce qu’elle ressentait.

Elle a tout de suite adhéré et s’est mise à me demander tous les soirs le jeu du pouce en l’air…

Ce n’est pas grande chose mais ça m’a permis de me sentir utile auprès d’elle et d’avoir une connexion que j’avais perdu ces derniers mois…

Vos favoris
Vos favoris

Top 4 des favoris

Vos mots d’amour

la communauté

patreon

Vous adorez le Podcast et vous avez envie de participer à sa croissance, rejoignez la communauté de La Matrescence sur Patreon.

rejoindre

Retrouver le podcast

la matrescence

Inscrivez vous & recevez les nouveaux épisodes, conseils et astuces inédites chaque vendredi.

Newsletter

Merci !