Épisode 169 – Baby clash, pourquoi tant de décalage entre hommes et femmes ?

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Vous vous souvenez de l’épisode Baby Clash avec Anna Roy, sorti il y a quelques semaines ?

Un épisode, je le sais, que vous avez adoré. Et donc cet épisode avec Anna Roy, qui est sage-femme et qui a écrit un livre, Baby Clash commence à sortir sans s’étriper, le nom parle pour lui-même, cet épisode a permis à La Matrescence de réaliser sa meilleure semaine d’audience et d’écoute depuis le début de son lancement, donc un grand merci.

Et pourquoi je vous parle de cet épisode ? Parce que je me suis rendu compte que c’était un sujet extrêmement sensible, en tout cas un sujet central pour vous, parents, que vous soyez mère ou père, parce que, on le sait, l’arrivée d’un enfant, ça bouscule.

Et donc… Ce thème qui vous questionne et vous intéresse, j’ai eu envie d’aller encore un peu plus loin grâce au livre de John Gottman “Les couples heureux ont leurs secrets, les sept lois de la réussite“.

Je vais vous parler du chapitre qui concerne spécifiquement le couple parental qui peut du coup parfois se séparer puisque on le sait, il y a de plus en plus de parents qui se séparent dans les trois ans après l’arrivée d’un enfant.

La semaine prochaine je vous présenterai 3 des sept lois de la réussite que John Gottman nous expose dans son livre.


LES LIENS UTILES

Les épisodes du Podcast : 
Épisode 162 – Le baby clash, comment s’en sortir sans s’étriper? Anna Roy sage femme
Episode 68 – Les mécanismes d’apprentissage chez les enfants et l’impact des écrans – Nawal Abboub neuroscientifique

Les livres du Podcast : 
Baby clash, devenir parents sans s’étriper ! Anna Roy, Caroline Michel
Les couples heureux ont leurs secrets – les sept lois de la réussite. John Mordechai Gottman 

Autres liens :
The Gottman Institute
Le guide du Postpartum



TRANSCRIPTION DE L’ÉPISODE

Vous vous souvenez de l’épisode Baby Clash avec Anna Roy, sorti il y a quelques semaines ? Un épisode, je le sais, que vous avez adoré. Et donc cet épisode avec Anna Roy, qui est sage-femme et qui a écrit un livre, Baby Clash commence à sortir sans s’étriper, le nom parle pour lui-même, cet épisode a permis à La Matrescence de réaliser sa meilleure semaine d’audience et d’écoute depuis le début de son lancement, donc un grand merci. Et pourquoi je vous parle de cet épisode ? Parce que je me suis rendu compte que c’était un sujet extrêmement sensible, en tout cas un sujet central pour vous, parents, que vous soyez mère ou père, parce que, on le sait, l’arrivée d’un enfant, ça bouscule. 

Et donc… Ce thème qui vous questionne et vous intéresse, j’ai envie d’aller encore un peu plus loin. Il y a quelques semaines, j’ai lu un livre formidable sur le couple de manière générale, pas du tout le couple parental mais le couple dont je vous parlerai d’ailleurs en détail la semaine prochaine.

Mais dans ce livre, un long passage est consacré au baby clash, ou plutôt à l’arrivée d’un enfant au sein du couple et toutes les perturbations qui en découlent. Et j’ai trouvé que ce qui était décrit était extrêmement pertinent et donc je voulais y rajouter du contexte. Le livre dont je parle s’intitule “Les couples heureux ont leurs secrets, les sept lois de la réussite“. Il est signé John Gottman et Nan Silver. Donc comme je vous le disais la semaine prochaine, je vous parlerai de trois des sept principes que développe Gottman et Silver dans ce livre. Et aujourd’hui on va principalement s’intéresser au chapitre qui concerne spécifiquement les nouveaux parents et qui peuvent du coup découler parfois sur une séparation puisque on le sait qu’il y a de plus en plus de parents qui se séparent dans les trois ans après l’arrivée d’un enfant.

Donc, John Gottman, qui c’est déjà ?! C’est un psychologue américain, professeur émérite de l’université de Washington, mais surtout, il est le fondateur avec sa femme Julie Schwartz Gottman du Gottman Institute qui étudie depuis plusieurs dizaines d’années, des milliers, des milliers de couples dans leur intimité. En fait, ils ont créé un appartement, ils appellent ça la Love Room, et ils étudient des couples dans un habitat classique de 9 heures à 20 heures tous les jours et ils leur donnent des petits exercices à faire pour voir comment ils se disputent, comment ils échangent entre eux, ce qu’ils font de leur journée et ce qui en ressort de ces data. Franchement c’est passionnant ce livre, je vous en parle vraiment la semaine prochaine.

Ce livre, c’est donc le fruit de son observation dans leurs pratiques, avec Nan Silver aussi qui travaille avec lui, qui est psychologue, et le fruit de toutes les études qu’ils ont menées depuis plusieurs décennies sur le sujet du couple. Donc il y a des data, il y a des recherches scientifiques, c’est passionnant tout ce qu’a réussi à faire John Gottman. 

Et donc aujourd’hui je vais me concentrer sur les éléments qui l’apportent concernant spécifiquement l’arrivée d’un enfant dans le couple et les remous, vite fait, que cela provoque. John Gottman a écrit la première édition de ce livre en 99, il a depuis été réédité en 2018 avec de nouveaux ajouts parce qu’ils ont eu les résultats de plusieurs études qu’ils avaient menées sur les 20 dernières années.1.169

Mais personnellement je trouve qu’il manque des petits éléments de contexte et des éléments qu’on a pu observer, notamment depuis le mouvement post-MeToo qui inclut notamment cette très grande notion de patriarcat dont on ne parlait pas de la même manière en 2018. Donc nous sommes en 2024 et je pense qu’il faut ajouter un petit peu de profondeur à tous les propos de John Gottman, franchement.

C’est passionnant ce qu’il a réussi à faire et ça va beaucoup vous aider ce que je vais vous raconter. Donc toutes les études que cite Joan Gottman montrent que 67% des femmes dans l’année qui suit l’arrivée d’un bébé ressentent une chute probante de leur satisfaction dans leur mariage.

67%, on est d’accord que c’est quasiment deux tiers des femmes ressentent une insatisfaction, en tout cas une chute de leur bonheur à l’arrivée de leur bébé dans la première année. Donc si c’est ce que vous avez ressenti ou ce que vous ressentez aujourd’hui, sachez que vous n’êtes absolument pas seule. Pour les hommes, le timing est différent parce que l’insatisfaction arrive généralement plus tard et il n’est pas lié à l’arrivée du bébé mais plutôt lié à la réaction

à la contrariété de leur femme qui du coup crée un gros déséquilibre dans le couple. Donc vraiment quand la femme est en difficulté à l’arrivée d’un bébé dans son couple ça a une répercussion ensuite sur l’homme mais d’abord ça crée une distance et un désengagement de la femme dans le couple.

Alors, ce qui m’a particulièrement plu dans son approche, c’est qu’il s’est focalisé sur les 33% restants de femmes nouvelle mère qui éprouvent un bien-être dans leur couple à l’arrivée d’un petit être humain, voire même une satisfaction encore plus forte qu’avant.

On a donc, grâce à son livre, la possibilité de se confronter aux éléments précis qui font que la dynamique du couple amoureux fonctionne à nouveau en couple parental. Franchement c’est précieux et tout ça ce sont des données, des études scientifiques qu’il a menées sur plusieurs dizaines d’années. Alors même si cette dynamique est perturbée comme pour tout le monde, par le manque flagrant de sommeil, par la peur d’être responsable d’un petit être humain, d’une vie humaine, ou encore par l’ampleur des tâches que ça demande d’être de nouveaux parents, bien ces couples-là, les 33% qui ressentent de la satisfaction ressortent grandis et plus amoureux encore après l’arrivée du bébé. Oui, oui, je vous jure, c’est possible, je fais partie des 67%, donc je suis… j’étais vraiment happée, accaparée par ce que décrivent Gottman et Silver parce que j’avais envie de comprendre ce qui fait ce qui est la recette magique, la clé pour que 33% des autres couples réussissent à naviguer dans des eaux pures et belles alors que nous on est dans les autres roues. 

Donc dans l’étude de Gottman et Silver, ils ont pris 130 couples qui ont été suivis à partir du jour de leur mariage jusqu’à 9 ans après leur union. Donc ça laisse le temps de voir combien d’enfants ils ont eu, comment ils ont réagi à chaque enfant.

Les psychologues ont donc pu tirer des conclusions probantes concernant les facteurs clés qui font qu’un couple est solide ou non en devenant un couple parental. Ce qui m’a le plus surpris dans cette étude, et je sais que ça va vous surprendre également, c’est que l’indication du facteur de bonheur au sein des couples n’est absolument pas impacté par le fait que le bébé dorme ou pas, par le fait que les bébés aient des coliques ou non, par le fait que la maman et le couple aient choisi l’allaitement ou le biberon, par le fait que la mère travaille en dehors du foyer ou que la mère reste au foyer, tous ces éléments là n’ont aucun impact sur le bonheur ressenti par le couple ça n’a rien à voir. Et vous savez ce que cette étude révèle ? Elle révèle que les mères qui se sentent épanouies, amoureuses et heureuses après l’arrivée d’un bébé le sont parce que leur mari ou deuxième parent expérimentent ce changement immense qu’est la matrescence, même si c’est pas nommé comme ça dans le livre, en même temps que la nouvelle maman. Eh oui, il s’agit simplement de synchronicité dans ce que vivent les nouveaux parents.

John Gottman décrit le changement drastique évidemment que peut vivre une mère au moment de l’arrivée de son bébé. Encore une fois, ça s’appelle la matrescence, ce changement identitaire, ce bouleversement biologique, physiologique, neurologique et physique aussi. Et donc ce décalage immense qui peut se créer dans les premières semaines de vie du nourrisson si le père ou le deuxième parent, parce que là ils parlent beaucoup de couples hétérosexuels, ils ont beaucoup plus étudié les couples hétérosexuels qu’homosexuels, on le sait dans la littérature scientifique, les couples parentaux homosexuels sont bien moins étudiés, et j’espère que ça le sera à l’avenir, mais en tout cas, j’imagine que ça peut aussi arriver avec le deuxième parent. Si le père ou le deuxième parent ne prend pas la mesure de ce que devenir parent implique, et bien ce que je disais, ce décalage immense, se crée, et là, il y a conflit.

En gros, si les pères ne vivent pas une patrescence ou le deuxième parent ne vit pas une matrescence, les chances que le couple vive bien l’arrivée d’un bébé sont grandement diminuées. Donc remettons toutes ces données dans le contexte de la France, déjà puisque ce sont des psychologues américains qui ont étudié des américains dans la société américaine et dans le contexte de 2024. 

Depuis le 1er juillet 2021, vous le savez, tous les pères aux deuxièmes parents ont le droit de bénéficier d’un congé de 25 jours calendaires à la naissance de leur enfant. Il n’est pas obligatoire, ni assez long, mais il a le mérite d’exister.

Je précise, petit aparté, dans les très grosses entreprises françaises et américaines qui sont présentes sur le sol français, il y en a beaucoup qui proposent aujourd’hui trois mois de congé paternité au deuxième parent, ce qui veut dire que le deuxième parent a le droit à un congé à égalité de la mère. Et j’espère qu’un jour, ou peut-être c’est déjà le cas, des sociologues vont étudier la différence entre ceux qui prennent trois mois et ceux qui prennent un mois. Parce que je pense que le nerf de la guerre, il est là et vous allez le voir.

C’est ce dont on va parler aujourd’hui. Donc maintenant que vous connaissez l’étude de Gottman, vous comprenez pourquoi se battre pour l’allongement de ce congé deuxième parent, il est primordial. Oui, on a un mois. Oui, c’est déjà une grande avancée. Personnellement, ma première fille, je l’ai eue en 2017, donc clairement, absolument pas eu cette chance d’avoir mon mari à mes côtés sans qu’il travaille, parce qu’il travaillait à la maison, mais il travaillait, donc il n’était pas vraiment là. Parce que pouvoir permettre au duo mère-enfant de devenir un trio serein avec le père ou le deuxième parent, qu’il y ait cette bulle d’amour familiale et non une relation exclusive entre la maman et son bébé, où le père s’extrairait petit à petit de la réalité familiale.

Ce serait le premier pas vers plus d’égalité et, au-delà de l’égalité, si vous vous en fichez d’égalité homme-femme, si ça vous intéresse pas le féminisme, ça veut dire aussi que ça diminue les conflits au sein du couple. Donc en fait, c’est primordial. 

Si vous avez vécu un baby clash, posez-vous ces questions. 

Est-ce que votre couple s’est adapté en même temps à l’arrivée du bébé ? Est-ce que ça a créé un décalage entre vous deux ? Est-ce que du ressentiment est apparu entre vous deux ?

Voilà, franchement, ce sont des questions essentielles parce que ça permet d’avoir un autre regard sur ce qui s’est passé dans cette période charnière. Je vous apprendrai aussi, je vous dis qu’une femme n’oubliera jamais comment elle a été traitée en étant enceinte ou en postpartum. Ce sont des moments d’extrême vulnérabilité, de bouleversement et de nouveauté qui mettent les futures et les nouvelles mères dans des conditions difficiles si elles se sentent seules et isolées. 

D’ailleurs Maya Angelou, féministe afro-américaine, a écrit une citation remarquable qui s’applique concrètement dans cette situation. “Les gens oublieront ce que vous avez dit, ils oublieront ce que vous avez fait, mais ils n’oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir.”, ça s’applique à la grossesse et au postpartum. 

J’audrais donc ajouter du contexte encore une fois par rapport à notre génération de parents. Je pense que notre génération, assez large, est la première génération qui a grandi avec un modèle de père pas vraiment impliqué dans le quotidien, bien plus que nos grands-pères évidemment, qui n’a pas du tout eu le droit à un congé de naissance conséquent et qui, grosso modo, perpétuait la répartition des rôles genrés au sein du foyer, c’est-à-dire le père travaille beaucoup, la mère en ressort avec une charge mentale++ parce que nos mères font aussi partie de cette première génération qui a envahi le marché du travail, et tant mieux ! Et donc il s’est retrouvé avec double charge comparé à nos papas. Voilà, ça c’est de manière générale, évidemment il y a toujours des exceptions quand on parle de manière générale. Et donc aujourd’hui, la donne est différente. Ça veut dire que nous les femmes, on aspire à beaucoup plus d’égalité, on est rentrés dans nos années d’adultes en pensant que l’égalité était acquise et puis on a commencé à travailler et on s’est rendu compte que c’était absolument pas le cas. 

On a voulu entrer dans ce monde du travail avec la possibilité de trouver un épanouissement aussi avec notre vie familiale et on s’est confrontée à la réalité que c’est pas toujours le cas. De leur côté nos conjoints, nos maris, les pères de nos enfants eux n’ont jamais, jamais eu à se projeter en tant que père, en tant que jeune adulte, en tant qu’homme, dans le fait qu’ils allaient devoir un jour s’arrêter de travailler lorsqu’ils auraient des enfants, en tout cas dans les premières semaines. Ce n’est pas le cas pour nous. Nous, on le sait toutes que quand on devient mère, quand on tombe enceinte et quand on va avoir un enfant, il y aura une coupure dans notre carrière. On a vu nos mères le faire potentiellement et ça fait partie des acquis sociétaux auxquels on a le droit à un congé maternité est tant mieux sauf qu’il y a un décalage puisque nos conjoints nos maris eux ne se sont jamais projetés là dedans et depuis 2021 on leur demande de le faire et on leur demande de le faire ça demande donc pour eux de renoncer à des privilèges c’est forcément renoncer à des privilèges et ce changement de mentalité, ça prend du temps, ça prend énormément de temps. 

On n’y est pas encore pour notre génération, j’espère que ce sera le cas pour les Gen Z ou les Gen X. Pour nous les millennials, on navigue entre ces deux stéréotypes en fait. Et c’est pas si simple de réussir à décortiquer, à détricoter tout ce qu’on a appris inconsciemment et toutes les attentes qu’il y a envers les mères et les pères dans cette société.

Donc je le dis, ce n’est pas si simple pour les hommes. Je sais qu’on peut tout être dans la colère et on peut tout avoir ce type d’agacement quand on voit qu’ils ne le font pas. Et on peut tout être émerveillée pour ceux qui le font étant mieux heureusement évidemment qu’il y a des pères qui s’impliquent et qui sont là. Mais de manière générale quand même ça prend du temps ce type de changement.

Donc pour ceux qui accueillent la paternité à bras ouverts en ayant conscience que cela est bénéfique pour eux, pour leurs enfants et leurs compagnes, ben eux ils ont un temps d’avance sur les autres et surtout, sans s’en rendre compte, ils protègent leur couple sur le long terme parce que c’est ce qui ressort donc des études qui ont mené Gottman et Silver. Il faut un changement de paradigme autour de ces sujets et ça va se faire petit à petit. 

Dans le livre, Gottman évoque les pistes pour réussir à combler ce décalage et je vais vous en donner plusieurs. Pour lui déjà, il est clair que le père dans les relations hétérosexuelles doit accepter que sa femme a changé, qu’elle ne sera plus jamais la même. Hello la matrescence, et que la liberté, pour ceux qui ont un premier bébé évidemment, qu’ils aient en tant que couple est différente. Ça, il faut que le père l’intègre et ça met plus de temps pour un père à intégrer que pour une maman. Faut donc s’adapter à cette nouvelle réalité et non pas la fuir. Donc lui, il raconte, Gottman, que les couples dans les premières semaines de vie du bébé, il pense, je vous traduis ce qu’il dit, je suis plutôt d’accord avec lui, qu’il doit éviter de suivre les conseils un peu populaires d’experts et d’expertes où on vend cet équilibre entre le couple et la famille, comme s’il y avait en fait une balançoire sur laquelle on poserait d’un côté le bébé et de l’autre le couple comme si ils étaient à l’opposé en fait, l’un de l’autre, et qu’ils devaient s’équilibrer. Lui, il veut plus nous amener vers une fusion du trio, du quatuor, ou de plus, il y a déjà des enfants, dans les premières semaines de vie.

Je vous donne un exemple, quand ma première fille est née, dix jours après notre sortie de la maternité, on est allé déjeuner, tous les trois dans un restaurant sur les quais de Bordeaux et je me souviens m’être mise à pleurer parce que je me sentais absolument pas à ma place, je me sentais en décalage avec le monde, j’avais envie d’être dans mon cocon familial, je me sentais agressée d’être à l’extérieur, je me sentais vraiment vulnérable

Et je sais que mon mari n’avait pas du tout compris ma réaction à ce moment-là. Lui qui vivait, en fait, une patérescence complètement décalée avec moi, c’est-à-dire dans les 10 premiers jours de l’arrivée de notre bébé, mon monde venait d’exploser, pas lui. 

Et donc, ça avait été un moment de, OK, tu pleures parce qu’on est au restaurant, mais qu’est-ce qui se passe ? Et c’est vrai que moi, je le ressentais au fond de moi-même, j’avais besoin et j’avais très envie d’être dans un trio en permanence qui est que nous, d’être dans cette fusion des premiers temps.

Deuxième, troisième bébé, on l’a fait avec beaucoup plus de facilité. Je ne me suis pas imposée de reprendre une vie normale avec des guillemets, comme si de rien n’était, alors que je n’étais pas capable et que je n’avais pas envie. 

Ceci dit, Gottman dans le chaprite, il explique que c’est quand même nécessaire d’avoir du temps pour se retrouver en couple quand l’enfant grandit, mais qu’il veut un peu dénoncer, mettre le doigt sur cette pression de devoir le faire dans les premières semaines, comme si c’était vital au couple de se séparer du bébé, que sinon ça allait chambouler leur dynamique de couple. C’est pas vrai et lui pense que c’est pas la meilleure des idées. En tout cas ça c’est votre choix, c’est votre façon de vivre. Mais prendre ce temps à trois de se découvrir dans un trio c’est plutôt une bonne façon d’accueillir ce bébé. D’ailleurs Anna Roy elle l’explique aussi dans l’épisode du baby clash. Oui c’est important de se retrouver, il y a des temps pour le faire.

Ce qu’il veut transmettre, c’est que la stigmatisation des parents qui seraient absorbés par leurs enfants et qui ne prendraient pas de temps pour eux, pour lui c’est néfaste et je le comprends.

Au contraire, cette envie commune d’être avec son bébé, c’est bon signe, en fait. Et petit à petit, si vous êtes dans ce moment-là de votre vie, je vous assure, l’apprentissage de se retrouver fera son chemin. Dans le livre, dans le chapitre qui est consacré aux parents, ils parlent de ça, de faire fusion à trois, d’être sur la même longueur d’onde, d’être sur le même rythme, qui est vraiment important pour ne pas créer de décalage dans le couple. 

6 petites astuces à mettre en place

Ils donnent aussi six pistes, six petites astuces qu’on peut mettre en place, concernent principalement le couple hétérosexuel je veux dire donc je vous les donne parce que j’ai trouvé qu’elles étaient très intéressantes pour que vous puissiez vous épanouir encore plus en tant que couple parental et non seulement couple amoureux. 

Le lien entre les deux personnes du couple

Déjà primordial première chose concentrez-vous sur le lien qui existe entre vous deux parlez si possible en amont avec votre conjoint ou votre conjoint de vos envies de vos attentes dans le fait d’être parent dans ce dont vous aimeriez continuer de faire quand vous êtes en couple ensemble avec bébé et sans bébé.

D’ailleurs, dans le guide du postpartum qu’on a publié en février, vous pouvez toujours le retrouver sur les réseaux sociaux en envoyant par DM postpartum ou en allant sur le site de La Matrescence pour aller le retrouver, ce guide.

On vous avait concocté ça le mois dernier, on vous avait mis des questions pratiques qui allaient en ce sens en fait. Pour le coup c’était vraiment des questions pratiques, comment on gère l’arrivée du bébé, qui donne le biberon ou s’il y a allaitement, qui change les couches, qui se lève la nuit, comment ça se passe pour que la maman respire une fois que le papa est reparti travailler ou le deuxième parent, bref.

Il y avait vraiment tout un pan organisationnel qu’il faut prendre en compte à l’arrivée d’un nouveau bébé. 

Mais la semaine prochaine, le guide du mois de mars qui va sortir, lui va vraiment se pencher et s’intéresser à comment nourrir le lien du couple parental en dehors de la question organisationnelle. Parce que c’est sympa d’être en mode family business, mais c’est cool aussi de retrouver du lien humain et de pouvoir faire des choses ensemble.

La semaine prochaine vous pourrez télécharger ce guide si vous sentez que le lien entre vous est en train de s’effriter et que vous ne partagez plus grand chose. Il y a des moyens de faire le point et d’essayer de retrouver cette amitié qui était là dans votre couple au début. Ça c’est la première chose. 

Ne pas exclure le papa ou le deuxième par

La deuxième chose, ne pas exclure le papa ou le deuxième parent des soins du bébé.

Alors pour ce volet il nous met un petit taquet à nous les mères omniscientes et il a pas tort, je vais être très honnête avec un petit peu de recul. Moi je suis clairement tombée dans cette catégorie de mère omnisciente, je traduis de mère qui sait tout et qui veut tout faire et qui pense qu’elle sait mieux faire que tout le monde avec ma première fille et je pense que je le suis encore aujourd’hui.

C’est un de mes gros défauts mais c’est compliqué quand c’est mon sujet de prédilection que j’en parle tous les jours, toutes les semaines, que j’ai lu 50 000 livres. Forcément j’ai de l’avance donc c’est difficile de rester à sa place parfois. Et je sais que c’est source de tension dans mon couple et que moi je dois rectifier le tir. Mais en fait quand on entre dans la parentalité en tant que jeune maman, certaines d’entre nous je m’inclue vraiment dedans, on a une grande tendance à ne pas vouloir lâcher prise sur le comment un soin doit être fait, comment on doit s’occuper du bébé. 

Et pourtant, au fond, non, on sait qu’on ne sait pas mieux faire, mais qu’on a appris sur le tas et ce décalage dont on vous parle, c’est-à-dire si le père ne prend pas ses jours de congé pat en été d’entrée ou le deuxième parent, bah boum, forcément, il y en a un cas de l’avance. Vu qu’on sait que c’est pas inné, prendre soin d’un bébé, ça s’apprend, ça s’apprend en passant du temps quotidiennement.

Donc ça, c’est à rectifier d’entrer sur le temps passé ensemble pour que le père ou le deuxième parent ne se sente pas exclu. C’est aussi à lui de faire cet effort d’être présent et de montrer qu’on peut lui faire confiance et donc de participer, de s’intéresser. Mais ça n’empêche pas, ceci dit, que parfois on est un peu des contrôles freak et qu’on a du mal à lâcher prise. Et le problème, c’est que les conséquences auprès du père sont réelles. Moins une personne en fait, vous le savez, moins elles se sont capables dans n’importe quel domaine. Ça s’applique évidemment à la parentalité, c’est encore plus touchy, c’est encore plus précieux. Et donc moins elle en fait, moins elles se sont capables, moins elle est renforcée dans ses capacités. 

Et Dr Gottman, il a raison, il souligne que certains pères, il ne faut pas se mentir, sont soulagés de se sortir de leur responsabilité dès qu’ils se sentent en difficulté et de donner la main à la mère omnisciente qui selon eux est omniscient, qui selon eux sait mieux faire. Parce que je le redis, il n’y a pas de d’inné dans le fait de s’occuper d’un bébé. C’est la pratique, c’est le quotidien, c’est la répétition des tâches. La première fois qu’on m’a donné mon bébé pour lui faire le bain, ce n’est pas moi qui l’ai fait, c’est mon mari, je n’avais aucune idée de comment on baignait un nourrisson. C’est lui qui s’est en occupé, c’est lui qui gère le mieux.

D’ailleurs aujourd’hui c’est quand même lui qui est vachement meilleur que moi pour leur dire d’aller au bain, de se laver et tout ça. Mais ça c’est dû à notre éducation. Je suis un peu une pouilleuse, il faut le dire quand même. Bref, quand ça concerne nos nourrissants, nos tout petits bébés, je sais que l’enjeu est énorme, je sais que c’est dur de lâcher prise, j’ai été à votre place. Mais à nous de prendre cette responsabilité de leur passer le relais, de faire de la place, de faire confiance et d’encourager sans tomber dans l’infantilisation, il y a ça aussi, la façon de communiquer, la manière d’expliquer.

Et d’ailleurs je vais beaucoup en parler dans l’épisode de la semaine prochaine qui m’a passionné et qui est très personnelle pour moi mais je vous en parlerai. Franchement c’est très intéressant et utile. Et donc ça c’est à nous, c’est notre rôle, c’est mais à eux aussi de prendre leur place, de la demander avec insistance si besoin et de nous montrer qu’on peut faire confiance évidemment, de prendre soin de la mère, ça c’est à eux de prendre ce job. À eux les deuxièmes parents, père et mère d’ailleurs.

Et d’intégrer complètement cette paternité qui passe par le soin du bébé dans un premier temps. Beaucoup de pères, j’en parlerai juste après, ont la sensation qu’un bébé c’est juste un truc qui fait pipi caca et qui mange et c’est tout. Et c’est faux, on va en parler juste après. Donc ça c’est le deuxième point : Laissez-les prendre leur place. Le premier point, renforcez votre lien. 

Jouer avec son bébé

Le troisième point, faites en sorte que les pères, ce n’est pas à vous en tant que mère de faire ça, mais je veux dire, il faut faire en sorte dans la dynamique de couple et de famille que le père joue avec des bébés et pas seulement quand ils sont enfants. Là, c’est John Gottman qui met en taquet au père. Lui, il relate que dans sa pratique, il en a vu des milliers de couples.

Les nouveaux pères lui ont souvent confié ne pas se sentir connectés à leur bébé avant que celui-ci ne marche, ne parle ou ne joue, donc c’est-à-dire pas avant la première année. 

La conséquence, c’est qu’ils ratent une grande partie de la connexion à leur enfant, qui s’établit dans les premiers moments de vie, en s’extrayant de l’interaction des débuts de vie d’un bébé. 

Si vous avez déjà passé beaucoup de temps avec un bébé, vous le savez, le temps peut être très long. Oui, on est tout à fait d’accord, surtout si on est le seul adulte à s’occuper d’un bébé. C’est différent quand on est deux. Mais vous savez aussi, et vous avez aussi pu le constater, que leur évolution quotidienne, elle est impressionnante.

À ces âges-là, chaque jour, chaque semaine, il y a une nouvelle acquisition, il y a un nouveau sourire, il y a un nouvel émerveillement, il y a toujours quelque chose auquel on peut se raccrocher et donc nourrir ce lien. On ne fait pas rien quand on s’occupe d’un bébé, c’est ultra important. On le rappelle, un nourrisson ne peut pas survivre sans son parent, ne peut pas survivre sans sa figure d’attachement, donc c’est d’autant plus primordial d’être là dans les premiers moments de vie.

Donc ça, c’est leur responsabilité, il faut qu’ils apprennent à changer leur point de vue face à un bébé. Ce n’est pas chiant, un bébé, enfin on est d’accord, quand on s’occupe seul d’un bébé en étant adulte, ça peut très vite le devenir. Mais quand on est deux, quand il y a une communauté, quand il y a des interactions avec d’autres, c’est complètement différent. Donc voilà, prenez le temps de ça avec vos enfants. Si vous êtes un papa qui écoutez, c’est vraiment important. Ou si vous écoutez ensemble en couple, je sais que vous êtes beaucoup à le faire. Ayez ça en tête. 

Quatrième chose, reprenez des temps amoureux une fois que vous êtes à l’aise de laisser votre bébé avec quelqu’un d’autre. Je le sais, plus facile à dire qu’à faire pour certaines personnes. Il y en a pour qui c’est ultra simple, mais tant mieux pour elle et pour vous.

Il n’y a pas de bon timing, c’est votre ressenti à vous. Moi, perso, ça m’a pris beaucoup de temps d’être capable de laisser mon bébé à quelqu’un d’autre que le papa. Moi, j’ai besoin de sortir de la phase de nourrisson du tout petit bébé pour en être capable. Ça veut dire, pas avant 8-9 mois, je ne suis pas capable de le laisser à un autre adulte pour prendre du temps pour mon couple. Je me sens mal à l’aise, en fait, dans ces cas-là. Et j’ai eu trois enfants, donc j’ai pas réussi à le faire avant, à chaque fois, ces temps-là. Mais promis, un jour, quand vous repartirez sur un rythme, vous aurez du temps pour vous, vos conversations ne tourneront plus forcément qu’autour de vos enfants.

Pour la petite histoire, on est parti à Marrakech 4 jours, c’était notre parents’ moon, comme j’appelle, et je crois qu’on va parler de nos enfants une fois. Vraiment, ça m’a surprise, on en a reparlé après.

Parce qu’on est passés à ce stade où on n’est plus absorbés à 100% par nos enfants. Notre dernière à deux ans, donc on sort vraiment de cette phase de la toute petite enfance. Et on a passé quatre jours à parler de nous, de nos aspirations, de nos envies, de notre couple, de nos vies en fait, des dix ans qui sont passés, ça va bientôt faire dix ans qu’on est ensemble. Et c’était génial, c’était hyper agréable. Alors que je vous assure, les premiers temps où on allait déjeuner ou dîner ensemble après l’arrivée de nos enfants. Bon, déjà souvent il y avait encore le bébé dans le cosy, parce que j’allaitais, mais à part regarder des photos et parler de nos enfants, on se dit mais on a rien à se dire et c’était flippant. Mais je vous jure que ça revient après. 

Alors la cinquième chose qu’il faut retenir, elle concerne les pères et c’est nous en tant que mères d’être sensible à la transition que vivent les hommes au moment d’entrer dans la paternité.

Je sais, je prends des pincettes, je sais que ce conseil peut peut-être vous agacer, vous déclencher, parce qu’en tant que femme, je sais qu’on vit beaucoup de choses intenses dans les premiers mois et qu’on n’est pas assez reconnues dans ce qu’on traverse la plupart du temps, en tout cas par la société en général, par l’entourage parfois et aussi parfois par notre conjoint.

Mais je crois que c’est très important de le dire et la raison de Joan Gottman de le souligner. Les pères, ils traversent aussi des périodes difficiles au moment de devenir autre chose qu’un homme, au moment d’être responsable d’une vie humaine. Et là, c’est moi qui rajoute ce point-là.

En 2024, on le sait, les hommes ont rarement d’espace pour en parler, pour parler de leur vulnérabilité, pour parler de leurs émotions. C’est une construction sociale qui est extrêmement complexe à inverser. C’est difficile pour eux de se décharger leurs inquiétudes sans paraître pour faibles. Donc il y a tout un travail à faire qui n’est ni de leur faute ni de la nôtre, qui est le fruit de millénaire de patriarcat, de renforcement de cette masculinité où il faudrait toujours être fort et ne jamais montrer que c’est difficile. Si vous êtes un homme, vous écoutez, s’il vous plaît, n’oubliez jamais par exemple que Teddy Riner, je ne sais plus combien de médailles de champion du monde il a, est le premier champion olympique français à ouvertement avoir dit qu’il avait une psychologue, qu’il voyait une psychologue toutes les semaines et que cette psychologue est géniale.

D’ailleurs, vous allez beaucoup rigoler, je fais une grosse discrétion, mais j’ai interviewé sa fille dans le podcast, elle s’appelle Nawal Abboub, elle est neuroscientifique, elle parlait des écrans. Bref, cette psychologue qui accompagne les sportifs de haut niveau, elle est primordiale à eux. 

Donc, vous voyez, on peut être Teddy Riner, un modèle de masculinité et admettre qu’on pleure, admettre qu’on a des difficultés psychologiques, admettre que c’est pas du tout tabou et que c’est nécessaire et que c’est grâce à ça, ce travail mental, qu’on peut être au top pendant autant d’années. J’aurais dû regarder combien il y a de médailles avant de parler dans ce podcast. Bref, c’est un exemple de régularité au haut niveau. Et donc, notre rôle, nous, en tant que femmes, en tant que mères, c’est d’être présente pour eux et de leur montrer de l’intérêt et leur dire que c’est OK, en fait, qu’ils vivent une transition difficile.

Moi, je suis la première, à l’arrivée d’Ella en 2017 à avoir complètement shifté mon attention sur mon bébé à 100%. C’est-à-dire que je ne me suis plus du tout intéressée à mon mari. C’était extrêmement flagrant. Franchement, c’était flagrant juste dans le lit. On faisait du coup au dodo. Avant, on dormait ensemble. Là, je ne pouvais pas. J’étais collée à mon bébé. J’étais tournée vers mon bébé. Symboliquement, je pense que c’est fort. Et ça a dû être difficile à vivre pour mon mari. J’en sais rien à l’époque. Juste de voir ce changement immense arriver du jour au lendemain. Parce que ça a été du jour au lendemain.

Et moi, j’avais plus de disponibilité ni de réel intérêt pour lui. Et je sais que ça laisse des traces. Alors ça dure pas, cette fusion, mais se sentir exclu d’un coup, ça doit pas être simple. Donc, soyons sensibles à la transition que vivent les hommes. Nous ne sommes pas les seuls à vivre ça, même si c’est en décalé, même si ça peut nous agacer, même si on se sent pas assez comprises. 

Et enfin, le dernier, il est pour vous mesdames, il est pour nous les mères. Le dernier qui est écrit en anglais, parce que j’ai lu ce livre en anglais, je vous le dis, Give mom a break : Vous avez tout compris, laissez respirer les mères. Donnez-leur du temps. Trouvez donc en tant que papa un temps où vous deviez un parent pour faire en sorte que la maman puisse se reconnecter à elle d’abord et ensuite au monde extérieur quand elle en a envie, quand elle le désire, quand elle est prête.

Par exemple, prenez bébé pour une balade en poussette ou en porte-bébé en dehors de la maison. Laissez-lui du temps chez elle sans qu’elle ait à se soucier si le bébé va bien, s’y respire, sans qu’elle soit sur cette hyper vigilance qu’elle puisse être détendue dans son environnement, dans son cocon familial si elle se sent pas encore de se reconnecter au monde extérieur. Je vous assure que vous allez marquer des points si vous faites ça et que ça fera du bien à tout le monde. Et un bébé peut survivre une heure en balade avec vous, je vous assure si vous avez du mal à ça dans les premiers temps. C’est possible et ça peut paraître banal pour certains d’entre vous, mais c’est essentiel pour que la mère redescende de l’hypervigilance, ne soit pas sur le qui-vive en permanence et se demander si elle doit faire quelque chose, qu’elle puisse juste être et ne pas faire. 

Petit rappel comme ça, les nouvelles mères et les mères en général accomplissent des tâches incroyables au quotidien. Elles ont besoin d’un break. À vous de décider ensemble à quoi il va ressembler. Mais soyez sensibles aussi à ça. On a besoin de respirer. Quand on vient d’avoir un tout petit bébé, ça peut être de mille façons différentes. Et faites-le, je vous le redis, vous avez marqué des points. Voilà, ce sont les six autres conseils pour que la transition entre le couple amoureux et le couple parental se déroule mieux. 

Faites passer le mot, ça pourrait sauver quelques familles et quelques crises difficiles à gérer. 

Ce livre, je vous en parle encore une fois plus intensément la semaine prochaine. Je vous le rappelle, il y a sept lois qu’ont sorti John Gottman et Nan Silver qui montrent que le couple peut être solide si on passe par ces 7 phases là. Et je vous parlerai de 3 d’entre elles qui sont pour moi primordiales à vous si vous avez envie d’acheter le livre et de découvrir un peu plus de le faire. J’espère que cet épisode vous a aidé, vous a donné des clés concrètes pour arriver à passer cette transition du baby clash différemment.

Merci d’avoir écouté cet épisode. 

Prenez soin de vous. 

Vraiment, prenez soin de vous, je le dis avec beaucoup de sincérité. 

Et puis on se retrouve vendredi.

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